EMDR - IMO en France, de Paris à Marseille. Intégration des Mouvements Oculaires en thérapie. Thérapeutes et Formation en EMDR
URL : https://www.emdr.fr/
Mis à jour : il y a 6 min 40 sec
Grace MAKARY
Praticienne en Hypnose et EMDR-IMO.
Infirmière Anesthésiste depuis 1992 et après une carrière riche en expériences au bloc opératoire, je me forme en hypnose douleurs aiguës et anesthésie 2017, puis Thérapie Brèves 2019, avec Émergences pour proposer une meilleure prise en charge du patient en pré, per et post opératoire afin que le vécu de ce moment soit plus agréable et que les suites opératoires soient meilleures surtout la prise en charge de la douleur.
L’aventure continue dans mon accompagnement aux personnes désireuses du changement en cabinet et en Visio, par l’Hypnose Ericksonnienne ainsi que L’EMDR-IMO suite à ma formation par Laurence ADJADJ chez Hypnotim.
Douleurs aiguës et chroniques.
Arrêt du tabac.
Phobies.
Traumatismes.
Préparation aux interventions chirurgicales.
Anxiété et stress.
Consultations 121 boulevard Robespierre
Consultations en présentiel et en Visio.
83000 Toulon
0766654254
Linkendin
Medoucine
Formation Formation en EMDR - IMO à l'Institut Hypnotim avec Laurence ADJADJ
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro HYPNOTIM9161989080
Infirmière Anesthésiste depuis 1992 et après une carrière riche en expériences au bloc opératoire, je me forme en hypnose douleurs aiguës et anesthésie 2017, puis Thérapie Brèves 2019, avec Émergences pour proposer une meilleure prise en charge du patient en pré, per et post opératoire afin que le vécu de ce moment soit plus agréable et que les suites opératoires soient meilleures surtout la prise en charge de la douleur.
L’aventure continue dans mon accompagnement aux personnes désireuses du changement en cabinet et en Visio, par l’Hypnose Ericksonnienne ainsi que L’EMDR-IMO suite à ma formation par Laurence ADJADJ chez Hypnotim.
Douleurs aiguës et chroniques.
Arrêt du tabac.
Phobies.
Traumatismes.
Préparation aux interventions chirurgicales.
Anxiété et stress.
Consultations 121 boulevard Robespierre
Consultations en présentiel et en Visio.
83000 Toulon
0766654254
Linkendin
Medoucine
Formation Formation en EMDR - IMO à l'Institut Hypnotim avec Laurence ADJADJ
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro HYPNOTIM9161989080
Le psychotraumatisme face à l’histoire. L’hypnose face au psychotraumatisme.
Pascal Vesproumis, médecin addictologue, responsable de l'ACCH, Membre de France EMDR-IMO ®, nous invite à une conférence gratuite sur le psychotraumatisme, avec des invités exceptionnels.
Je suis très heureux de pouvoir vous accueillir le 7 mars prochain 2024 à 20h00 pour une conférence exceptionnelle en webinaire.
Durant 2h, nous allons recevoir 3 personnes : Boris Cyrulnik qui sera présent sous la forme d'une vidéo, qui a accepté d'enregistrer cette vidéo avec moi, une vidéo exceptionnelle, où nous entendrons celui qui a participé à mieux identifier le psychotraumatisme, mieux identifier la façon de traiter le psychotraumatisme avec la résilience, et la place naturellement du lien thérapeutique.
C'est un moment que je qualifierai d'exceptionnel, parce qu'il s'appuie sur c'est lui qui a donné toute sa vie à cette approche, qui aujourd'hui est en pleine activité d'association d'idées, de projets.
Il a avancé, il aime comprendre, et il nous fait la gentillesse d'être avec nous.
Gérard Ostermann sera présent, Julien Betbeze sera également présent, et Patrick Lelong sera également présent.
Gérard Ostermann va nous présenter une approche sur l'histoire du psychotraumatisme et naturellement sur son expérience du psychotraumatisme dans la thérapie. Gérard Ostermann est toujours d'une grande acuité lorsqu'il est présent, avec des notions extrêmement nombreuses, et il pose des mots, il pose des définitions. C'est remarquable d'écouter pour comprendre le cheminement intellectuel.
Il a beaucoup travaillé avec Boris Cyrulnik et je le remercie bien sûr d'être avec nous.
Julien Betbeze va nous ouvrir une partie plus thérapeutique et dans son approche narrative du psychotrauma. Julien Betbeze a été présent comme Gérard Ostermann à plusieurs reprises sur l’ACCH, ce sont 2 amis présents, fidèles, qui répondent très rapidement et je les remercie beaucoup.
Patrick Lelong, c'est un ami journaliste que vous avez vu depuis plusieurs conférences, qui me fait le plaisir et l'honneur d'être avec nous pour nous apporter un regard différent, le regard de celui qui n'est pas enfermé dans notre univers du soin. Il pose des questions auxquelles je peux penser parfois, parfois je n'y penserai même pas.
Il apporte quelque chose de spontané, avec des connaissances philosophiques qui lui donnent une place extraordinaire dans chaque conférence. C'est donc une conférence remarquable que vous allez voir, avec des personnes remarquables, à laquelle vous pourrez assister gratuitement, en accès simple, il suffit de vous inscrire sur la plateforme https://acchhypnose.fr/ et je vous y retrouverai le 7 Mars. Dès le lendemain, la conférence sera en intégralité, en accès gratuit sur youtube, mais si vous voulez la vivre en direct, je vous invite à nous y retrouver le 7 mars.
Merci à vous et à très bientôt.
Dr Pascal VESPROUMIS
ACCH, Institut de Formation affilié à France EMDR-IMO ® Tous les instituts Membres de France EMDR-IMO ®, le CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, l'Institut In-Dolore,, l'Institut Hypnotim avec leurs équipes: Laurence ADJADJ, Laurent GROSS, Sophie TOURNOUËR, Roxane COLETTE seront présents dans le public, et interviendront.
Je suis très heureux de pouvoir vous accueillir le 7 mars prochain 2024 à 20h00 pour une conférence exceptionnelle en webinaire.
Durant 2h, nous allons recevoir 3 personnes : Boris Cyrulnik qui sera présent sous la forme d'une vidéo, qui a accepté d'enregistrer cette vidéo avec moi, une vidéo exceptionnelle, où nous entendrons celui qui a participé à mieux identifier le psychotraumatisme, mieux identifier la façon de traiter le psychotraumatisme avec la résilience, et la place naturellement du lien thérapeutique.
C'est un moment que je qualifierai d'exceptionnel, parce qu'il s'appuie sur c'est lui qui a donné toute sa vie à cette approche, qui aujourd'hui est en pleine activité d'association d'idées, de projets.
Il a avancé, il aime comprendre, et il nous fait la gentillesse d'être avec nous.
Gérard Ostermann sera présent, Julien Betbeze sera également présent, et Patrick Lelong sera également présent.
Gérard Ostermann va nous présenter une approche sur l'histoire du psychotraumatisme et naturellement sur son expérience du psychotraumatisme dans la thérapie. Gérard Ostermann est toujours d'une grande acuité lorsqu'il est présent, avec des notions extrêmement nombreuses, et il pose des mots, il pose des définitions. C'est remarquable d'écouter pour comprendre le cheminement intellectuel.
Il a beaucoup travaillé avec Boris Cyrulnik et je le remercie bien sûr d'être avec nous.
Julien Betbeze va nous ouvrir une partie plus thérapeutique et dans son approche narrative du psychotrauma. Julien Betbeze a été présent comme Gérard Ostermann à plusieurs reprises sur l’ACCH, ce sont 2 amis présents, fidèles, qui répondent très rapidement et je les remercie beaucoup.
Patrick Lelong, c'est un ami journaliste que vous avez vu depuis plusieurs conférences, qui me fait le plaisir et l'honneur d'être avec nous pour nous apporter un regard différent, le regard de celui qui n'est pas enfermé dans notre univers du soin. Il pose des questions auxquelles je peux penser parfois, parfois je n'y penserai même pas.
Il apporte quelque chose de spontané, avec des connaissances philosophiques qui lui donnent une place extraordinaire dans chaque conférence. C'est donc une conférence remarquable que vous allez voir, avec des personnes remarquables, à laquelle vous pourrez assister gratuitement, en accès simple, il suffit de vous inscrire sur la plateforme https://acchhypnose.fr/ et je vous y retrouverai le 7 Mars. Dès le lendemain, la conférence sera en intégralité, en accès gratuit sur youtube, mais si vous voulez la vivre en direct, je vous invite à nous y retrouver le 7 mars.
Merci à vous et à très bientôt.
Dr Pascal VESPROUMIS
ACCH, Institut de Formation affilié à France EMDR-IMO ® Tous les instituts Membres de France EMDR-IMO ®, le CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, l'Institut In-Dolore,, l'Institut Hypnotim avec leurs équipes: Laurence ADJADJ, Laurent GROSS, Sophie TOURNOUËR, Roxane COLETTE seront présents dans le public, et interviendront.
Colloque Psychotraumatisme: Comment le prendre en charge ?
Le colloque aura lieu le dimanche 17 mars 2024 de 9hoo à 17hoo.
Vous pourrez accéder au LIVE + à son replay à volonté pendant 2 ou 4* mois (* si acheté avant le 1er mars) au tarif de 72 €.
SUJET
Depuis les travaux de Pierre Janet et de Milton Erickson sur le psychotrauma et les processus dissociatifs, l’hypnose est un recours essentiel pour sortir de situations bloquées et remettre le sujet en mouvement. Au cours de cette journée, les différents intervenants présenteront leurs prises en charge à partir de leur expertise : en hypnose, thérapies brèves (stratégiques, orientées solution, narratives), mouvements alternatifs pluriels, EMDR, TLMR, IMO etc. Ils montreront comment travailler, non seulement lorsqu’il existe un stress post traumatique, mais aussi lorsque nous sommes confrontés à des traumatismes complexes. Le colloque sera animé par Julien Betbèze, rédacteur en chef de la revue Hypnose & Thérapies brèves.
Colloque animé par Julien Betbèze, psychiatre, pédopsychiatre, rédacteur en chef de la revue Hypnose & Thérapies brèves.
INTERVENANTS :
. Dr. Léonard AMETEPE - Psychiatre libéral (cabinet et institution). Praticien, Facilitateur et Superviseur EMDR certifié. - ''Soigner le trauma en s’amusant''
. Dr. Emmanuel CONTAMIN - Psychiatre, pédopsychiatre et superviseur EMDR-Europe. - ''Les thérapies EMDR de groupe''
. Dr. Eric BARDOT - Psychiatre, psychothérapeute, formateur en hypnose et thérapies brèves, concepteur de l’HTSMA (Hypnose, thérapies stratégiques et mouvements alternatifs), directeur de l’Institut MIMETHYS - ''De l'hypnose à la transe thérapeutique...lorsque le monde traumatique vient questionner les fondations''
. Clotilde HENNEQUIN-RIVOIRE - Psychologue clinicienne spécialisée Psychopathologie et Psychothérapie. - ''Le Brainspotting : retraiter et guérir les mémoires traumatiques''
. Dr. Emmanuel MALPHETTES - Psychiatre au CHU de Nantes, responsable d’une unité de psychiatrie et de la consultation de post-urgence. - ''Construire des cartes''
. Dr. Dominique MEGGLE - Psychiatre, formateur, Institut Milton H. Erickson Méditerranée - Toulon-Marseille. - ''MESMAY, l'EMDR pour les nuls''
. Stéphanie ROBERT - Praticienne Narrative, formatrice en Approche Centrée sur les Solutions et en Pratiques Narratives. - ''Les pratiques narratives au service de l'accompagnement des familles''
. Arnaud ZEMAN - Psychologue clinicien en libéral. Hypnothérapeute. Formateur en hypnose éricksonienne à l'AREPTA. - ''Enfance : de la dé-liaison à la re-liaison''
. Dr. Julien BETBEZE - ''Conclusion / synthèse''
S'inscrire au colloque
Un moment important de Formation Continue. Toutes les Equipes de France EMDR-IMO ®: le Registre des Praticiens et Formations seront bien entendu présentes à ce colloque.
Vous pourrez accéder au LIVE + à son replay à volonté pendant 2 ou 4* mois (* si acheté avant le 1er mars) au tarif de 72 €.
SUJET
Depuis les travaux de Pierre Janet et de Milton Erickson sur le psychotrauma et les processus dissociatifs, l’hypnose est un recours essentiel pour sortir de situations bloquées et remettre le sujet en mouvement. Au cours de cette journée, les différents intervenants présenteront leurs prises en charge à partir de leur expertise : en hypnose, thérapies brèves (stratégiques, orientées solution, narratives), mouvements alternatifs pluriels, EMDR, TLMR, IMO etc. Ils montreront comment travailler, non seulement lorsqu’il existe un stress post traumatique, mais aussi lorsque nous sommes confrontés à des traumatismes complexes. Le colloque sera animé par Julien Betbèze, rédacteur en chef de la revue Hypnose & Thérapies brèves.
Colloque animé par Julien Betbèze, psychiatre, pédopsychiatre, rédacteur en chef de la revue Hypnose & Thérapies brèves.
INTERVENANTS :
. Dr. Léonard AMETEPE - Psychiatre libéral (cabinet et institution). Praticien, Facilitateur et Superviseur EMDR certifié. - ''Soigner le trauma en s’amusant''
. Dr. Emmanuel CONTAMIN - Psychiatre, pédopsychiatre et superviseur EMDR-Europe. - ''Les thérapies EMDR de groupe''
. Dr. Eric BARDOT - Psychiatre, psychothérapeute, formateur en hypnose et thérapies brèves, concepteur de l’HTSMA (Hypnose, thérapies stratégiques et mouvements alternatifs), directeur de l’Institut MIMETHYS - ''De l'hypnose à la transe thérapeutique...lorsque le monde traumatique vient questionner les fondations''
. Clotilde HENNEQUIN-RIVOIRE - Psychologue clinicienne spécialisée Psychopathologie et Psychothérapie. - ''Le Brainspotting : retraiter et guérir les mémoires traumatiques''
. Dr. Emmanuel MALPHETTES - Psychiatre au CHU de Nantes, responsable d’une unité de psychiatrie et de la consultation de post-urgence. - ''Construire des cartes''
. Dr. Dominique MEGGLE - Psychiatre, formateur, Institut Milton H. Erickson Méditerranée - Toulon-Marseille. - ''MESMAY, l'EMDR pour les nuls''
. Stéphanie ROBERT - Praticienne Narrative, formatrice en Approche Centrée sur les Solutions et en Pratiques Narratives. - ''Les pratiques narratives au service de l'accompagnement des familles''
. Arnaud ZEMAN - Psychologue clinicien en libéral. Hypnothérapeute. Formateur en hypnose éricksonienne à l'AREPTA. - ''Enfance : de la dé-liaison à la re-liaison''
. Dr. Julien BETBEZE - ''Conclusion / synthèse''
S'inscrire au colloque
Un moment important de Formation Continue. Toutes les Equipes de France EMDR-IMO ®: le Registre des Praticiens et Formations seront bien entendu présentes à ce colloque.
Laurence TOUITOU
Psychologue Clinicienne.
Thérapeute EMDR IMO.
Hypnothérapeute à L'Isle-Adam et Sarcelles.
Gestion du Stress Post-Traumatique.
Consultations 4, place du Docteur Guérin
95200 SARCELLES
06.29.44.29.86
Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Formations Complémentaires en Hypnose et EMDR - IMO à l'ACCH (Dr Pascal Vesproumis).
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212029
Thérapeute EMDR IMO.
Hypnothérapeute à L'Isle-Adam et Sarcelles.
Gestion du Stress Post-Traumatique.
Consultations 4, place du Docteur Guérin
95200 SARCELLES
06.29.44.29.86
Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Formations Complémentaires en Hypnose et EMDR - IMO à l'ACCH (Dr Pascal Vesproumis).
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212029
Julie MARECHAL
Assistante en chirurgie dentaire spécialisée en pédodontie et orthodontie fonctionnelle.
Praticienne en EMDR-IMO.
Hypnothérapeute.
Afin de compléter ma formation d'assistanat en chirurgie dentaire, je décide de me former en EMDR-IMO au sein du CHTIP en 2023.
En parallèle j'ouvre un cabinet libéral à la Clinique Aquitaine de la femme à Bordeaux .
Je travaille en transdisciplinarité avec un gynécologue et une sage-femme .
Une prise en charge globale est proposée aux femmes pour différentes problématiques :
Infertilité, troubles de la fécondité, parcours pma, fiv, troubles sexuels, dyspareunie, vaginisme , endométriose, gestion du stress post-traumatique .....
Je prends également en charge d'autres patients dans le cas de phobies, addictions, troubles du sommeil, deuils, anxiété, douleurs aiguës et chroniques, troubles du comportement alimentaire....
Mon second lieu de consultation se trouve à Jonzac au sein d'un petit pôle santé.
Gestion du traitement en orthodontie fonctionnelle, orthodontie traditionnelle, troubles oro-maxilo-faciales sont des spécialités que j'ajoute à ma pratique .
Consultations Clinique Aquitaine de la femme
33 boulevard Georges V
33000 Bordeaux
06 78 50 47 21
Cabinet de Jonzac
13 bis avenue du 19 mars 1962
17500 Jonzac
06 78 50 47 21
www.juliemarechal.fr
Formations Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Formée en hypnose médicale et thérapeutique en 2021 à l'Institut Double Lien, en EMDR-IMO en 2023 au CHTIP et en aromathérapie à l'Ims Xavier Arnozan en 2022.
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231106011
Praticienne en EMDR-IMO.
Hypnothérapeute.
Afin de compléter ma formation d'assistanat en chirurgie dentaire, je décide de me former en EMDR-IMO au sein du CHTIP en 2023.
En parallèle j'ouvre un cabinet libéral à la Clinique Aquitaine de la femme à Bordeaux .
Je travaille en transdisciplinarité avec un gynécologue et une sage-femme .
Une prise en charge globale est proposée aux femmes pour différentes problématiques :
Infertilité, troubles de la fécondité, parcours pma, fiv, troubles sexuels, dyspareunie, vaginisme , endométriose, gestion du stress post-traumatique .....
Je prends également en charge d'autres patients dans le cas de phobies, addictions, troubles du sommeil, deuils, anxiété, douleurs aiguës et chroniques, troubles du comportement alimentaire....
Mon second lieu de consultation se trouve à Jonzac au sein d'un petit pôle santé.
Gestion du traitement en orthodontie fonctionnelle, orthodontie traditionnelle, troubles oro-maxilo-faciales sont des spécialités que j'ajoute à ma pratique .
Consultations Clinique Aquitaine de la femme
33 boulevard Georges V
33000 Bordeaux
06 78 50 47 21
Cabinet de Jonzac
13 bis avenue du 19 mars 1962
17500 Jonzac
06 78 50 47 21
www.juliemarechal.fr
Formations Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Formée en hypnose médicale et thérapeutique en 2021 à l'Institut Double Lien, en EMDR-IMO en 2023 au CHTIP et en aromathérapie à l'Ims Xavier Arnozan en 2022.
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231106011
Thierry RENIER
Praticien EMDR - IMO.
Praticien en Hypnose.
Thérapies Brèves Orientées Solution.
Infirmier.
Gestion du Stress et troubles associés : angoisse, phobie, sommeil.
Gestion des émotions.
Douleur chronique.
Tabac.
Symptômes psychosomatiques.
Gestion du Stress Post-Traumatique.
Infirmier en secteur hospitalier puis à domicile, je me suis formé régulièrement à des techniques psycho-corporelles pour aider les personnes à mieux gérer les douleurs, stress anxiété, symptômes psychosomatiques, etc...
Régulièrement en collaboration et en complémentarité avec des professionnels médicaux et paramédicaux, ces outils s'inscrivent dans la continuité de la relation d'aide en prenant en compte la globalité de la personne ainsi que la recherche de son autonomisation.
Consultations Maison de santé des Bayonnes
2 avenue Philippe SEGUIN
95220 HERBLAY SUR SEINE
Tel: 06 45 40 81 07
Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Inscrit au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212024
Praticien en Hypnose.
Thérapies Brèves Orientées Solution.
Infirmier.
Gestion du Stress et troubles associés : angoisse, phobie, sommeil.
Gestion des émotions.
Douleur chronique.
Tabac.
Symptômes psychosomatiques.
Gestion du Stress Post-Traumatique.
Infirmier en secteur hospitalier puis à domicile, je me suis formé régulièrement à des techniques psycho-corporelles pour aider les personnes à mieux gérer les douleurs, stress anxiété, symptômes psychosomatiques, etc...
Régulièrement en collaboration et en complémentarité avec des professionnels médicaux et paramédicaux, ces outils s'inscrivent dans la continuité de la relation d'aide en prenant en compte la globalité de la personne ainsi que la recherche de son autonomisation.
Consultations Maison de santé des Bayonnes
2 avenue Philippe SEGUIN
95220 HERBLAY SUR SEINE
Tel: 06 45 40 81 07
Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Inscrit au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212024
Didier CONDY
Médecin généraliste,
Praticien EMDR - IMO,
Hypnose Médicale,
Thérapies Brèves à Montargis 45200
Psycho traumatismes, Phobies, Troubles anxio-dépressifs.
- Formation Hypnose avec GEMA
- Formation PNL avec AFML.
- Formation Analyse transactionnelle avec AFML.
- Formation Thérapie Brèves avec GEMA.
- Formation EMDR avec GEMA.
- Formation EMDR - IMO avec CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris et Institut IN-DOLORE.
- Membre de France EMDR - IMO ®
Consultations 61 rue André Coquillet
Centre St Roch 1er étage
45200 Montargis
Tel: 0612033232
Formations Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Inscrit au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212010
Praticien EMDR - IMO,
Hypnose Médicale,
Thérapies Brèves à Montargis 45200
Psycho traumatismes, Phobies, Troubles anxio-dépressifs.
- Formation Hypnose avec GEMA
- Formation PNL avec AFML.
- Formation Analyse transactionnelle avec AFML.
- Formation Thérapie Brèves avec GEMA.
- Formation EMDR avec GEMA.
- Formation EMDR - IMO avec CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris et Institut IN-DOLORE.
- Membre de France EMDR - IMO ®
Consultations 61 rue André Coquillet
Centre St Roch 1er étage
45200 Montargis
Tel: 0612033232
Formations Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Inscrit au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212010
Aurélie LEFRANCOIS LOISEL
Infirmière libérale.
Praticienne EMDR - IMO.
Hypnothérapeute dans le 76350 à Oissel
Je suis infirmière depuis 2006 , libérale depuis 2011, confrontée à la douleur à domicile, et c'est tout naturellement que je me suis tournée vers une formation : gérer la douleur par l'hypnose.
Cette formation m'a ouvert les yeux dans ma pratique et même dans ma vie, je suis donc allée plus loin en devenant praticienne en hypnose avec une spécialisation chez l'enfant et j'ai ouvert mon cabinet.
La formation est tellement enrichissante sur le plan personnelle que professionnelle que je continue de me former et d'apprendre. d'où cette nouvelle corde a mon arc: praticienne en EMDR IMO...
Au plaisir d'échanger avec vous et de vous guider vers à mieux être.
Consultations 46 a, rue Jean-Jacques Rousseau
76350 Oissel
Tel : 0626416161
Formations Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212017
Praticienne EMDR - IMO.
Hypnothérapeute dans le 76350 à Oissel
Je suis infirmière depuis 2006 , libérale depuis 2011, confrontée à la douleur à domicile, et c'est tout naturellement que je me suis tournée vers une formation : gérer la douleur par l'hypnose.
Cette formation m'a ouvert les yeux dans ma pratique et même dans ma vie, je suis donc allée plus loin en devenant praticienne en hypnose avec une spécialisation chez l'enfant et j'ai ouvert mon cabinet.
La formation est tellement enrichissante sur le plan personnelle que professionnelle que je continue de me former et d'apprendre. d'où cette nouvelle corde a mon arc: praticienne en EMDR IMO...
Au plaisir d'échanger avec vous et de vous guider vers à mieux être.
Consultations 46 a, rue Jean-Jacques Rousseau
76350 Oissel
Tel : 0626416161
Formations Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212017
Valérie TOUATI
Consultations en EMDR - IMO, Hypnose Thérapeutique au Cabinet Mozart Santé de Paris 16
Thérapeute EMDR - IMO. Membre du Registre de France EMDR - IMO, Assistante de formation au CHTIP, Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut In-Dolore.
Ostéopathe DO.
Hypnothérapeute.
Spécialisée sur l'infertilité, les troubles de la fécondité, FIV, la femme enceinte, Syndrome de l'Intestin Irritable, Colopathies Fonctionnelles. Gestion du Stress Post-Traumatique.
Site Internet: https://hypnose-osteo-pma.fr/
Cabinet Mozart Santé de Paris 16 Cabinet Mozart Santé de Paris 16
29 rue Davioud
75016 Paris
01 42 71 60 87
Métro - Ranelagh (ligne 9)
RER - Boulainvilliers
RER - Avenue du Président Kennedy
Maison de Radio France (ligne C)
Parking Mozart 2 rue de la Cure, 75016 Paris
Consulte aussi à Vincennes 94300 et Paris 75012
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231106029
Assistante de formation Laurence ADJADJ - Valérie TOUATI - Laurent GROSS
Ostéopathe DO.
Hypnothérapeute.
Spécialisée sur l'infertilité, les troubles de la fécondité, FIV, la femme enceinte, Syndrome de l'Intestin Irritable, Colopathies Fonctionnelles. Gestion du Stress Post-Traumatique.
Site Internet: https://hypnose-osteo-pma.fr/
Cabinet Mozart Santé de Paris 16 Cabinet Mozart Santé de Paris 16
29 rue Davioud
75016 Paris
01 42 71 60 87
Métro - Ranelagh (ligne 9)
RER - Boulainvilliers
RER - Avenue du Président Kennedy
Maison de Radio France (ligne C)
Parking Mozart 2 rue de la Cure, 75016 Paris
Consulte aussi à Vincennes 94300 et Paris 75012
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231106029
Assistante de formation Laurence ADJADJ - Valérie TOUATI - Laurent GROSS
Julie CARRASCOSA
Psychologue.
Praticienne EMDR - IMO.
Hypnothérapeute.
Thérapie Intégrative.
Thérapie Brève Orientée Solution.
Psychologue depuis 2001 en institutions, puis en autoentrepreneur, j'exerce actuellement en libéral à Charenton-Le-Pont.
Formée au CHTIP, In-Dolore, en Hypnothérapie, Thérapies Brèves Orientées Solution, et en EMDR-IMO depuis 2021.
Consultations 1 bis rue jean Pigeon
94220 Charenton-Le-Pont
06.09.48.07.44
Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212006
Praticienne EMDR - IMO.
Hypnothérapeute.
Thérapie Intégrative.
Thérapie Brève Orientée Solution.
Psychologue depuis 2001 en institutions, puis en autoentrepreneur, j'exerce actuellement en libéral à Charenton-Le-Pont.
Formée au CHTIP, In-Dolore, en Hypnothérapie, Thérapies Brèves Orientées Solution, et en EMDR-IMO depuis 2021.
Consultations 1 bis rue jean Pigeon
94220 Charenton-Le-Pont
06.09.48.07.44
Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO (Laurence Adjadj & Laurent Gross)
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231212006
Valérie TOUATI
Cabinet d'Hypnose Thérapeutique, EMDR - IMO de Vincennes 94300
Hypnothérapeute.
Thérapeute EMDR - IMO. Membre du Registre de France EMDR - IMO, Assistante de formation.
Ostéopathe DO.
Membre du CHTIP, Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris.
Membre de l'Institut In-Dolore.
Spécialisée sur l'infertilité, les troubles de la fécondité, FIV, la femme enceinte, Syndrome de l'Intestin Irritable, Colopathies Fonctionnelles. Gestion du Stress Post-Traumatique.
Rédactrice pour la Revue Hypnose et Thérapies Brèves
Dernier article: Hypnose et Ostéopathie
Cabinet d'EMDR - IMO, Hypnose Médicale et d'Ostéopathie de Vincennes
15, Avenue des Murs du Parc
94300 VINCENNES
Moyens de transport
RER - Gare de Fontenay sous Bois (ligne A)
Bus - Pasteur (ligne 118)
Bus - Clement Vienot (lignes 118 et 210)
Parking public
47 Rue Defrance, Vincennes
Consulte aussi dans son cabinet de Paris 75012 et Paris 75016
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231106029
Assistante de Formation en EMDR - IMO Valérie TOUATI, Avec une partie de l'équipe de France EMDR - IMO:
Roseline BUEDER, Dr Pascale VESPROUMIS, Laurent GROSS, Laurence ADJADJ, Dr Odile MORANT, Jean-François ISRAËL, Johanna GALINSKY-TROKINER
Thérapeute EMDR - IMO. Membre du Registre de France EMDR - IMO, Assistante de formation.
Ostéopathe DO.
Membre du CHTIP, Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris.
Membre de l'Institut In-Dolore.
Spécialisée sur l'infertilité, les troubles de la fécondité, FIV, la femme enceinte, Syndrome de l'Intestin Irritable, Colopathies Fonctionnelles. Gestion du Stress Post-Traumatique.
Rédactrice pour la Revue Hypnose et Thérapies Brèves
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15, Avenue des Murs du Parc
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Consulte aussi dans son cabinet de Paris 75012 et Paris 75016
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231106029
Assistante de Formation en EMDR - IMO Valérie TOUATI, Avec une partie de l'équipe de France EMDR - IMO:
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Kyria DANIS
Hypnothérapeute.
Praticienne EMDR-IMO à Genève, Suisse.
Spécialisée sur:
Les troubles neurologiques fonctionnels moteurs et vestibulaires
Les psycho-trauma en réhabilitation cardiaque et autres
L'accompagnement aux soins / à la rééducation
La gestion des douleurs chroniques
La gestion de crise
L'épuisement émotionnel
Les ados
Les athlètes de haut niveau
Consultations Route de Malagnou, 39
1208 GENEVE
Suisse
Téléphone : +33 (0)628044705
Formations: - Formation en Hypnose clinique dans les pratiques manuelles et de rééducation ( IFH et CHTIP, 2015 / 2016 / 2017 / 2018 / 2022)
- Formation EMDR - IMO avec In-Dolore
- Formation aux Mouvements Alternatifs Pluriels (avec Y. Doutrelugne, 2016 / 2017)
- Formation en psychologie du sport et préparation mentale (2016 / 2017)
Praticienne EMDR-IMO à Genève, Suisse.
Spécialisée sur:
Les troubles neurologiques fonctionnels moteurs et vestibulaires
Les psycho-trauma en réhabilitation cardiaque et autres
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La gestion des douleurs chroniques
La gestion de crise
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Consultations Route de Malagnou, 39
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Formations: - Formation en Hypnose clinique dans les pratiques manuelles et de rééducation ( IFH et CHTIP, 2015 / 2016 / 2017 / 2018 / 2022)
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Le terrorisme, c’est viser un collectif à travers des individus.
Une fois n'est pas coutume, dans cette rubrique consacrée d'habitude aux livres parlant d'EMDR, IMO, nous publions ce jour l'intégralité de l'interview sur RFI par Florent Guignard, de Milca Céline Adrey, psychologue clinicienne, spécialiste du traitement du syndrome post-traumatique et membre de l’association OneFamily.
- On a entendu le témoignage d’une survivante d’un des kibboutz attaqués le 7 octobre par le Hamas. Y a-t-il une différence de traumatisme entre le fait d’avoir subi une telle attaque et le fait d’avoir été otage ?
- Milca Céline Adrey : Oui. D’abord sur la durée de l’exposition. Evidemment que les gens qui reviennent ont non seulement été présents le 7 octobre durant le massacre, puis après, ils ont été kidnappés. Ce qui est encore une autre expérience de frayeur. Ils ont très souvent été lynchés par la foule lors du passage de la bande de Gaza, jusque dans Gaza. Ils sont restés presque deux mois en détention. Ils ont été maltraités. On sait que pour certains, ils ont été obligés de visionner les films des exactions, ils ont été frappés. C’est bien plus lourd.
- Comment on s’en sort justement après tout cela ?
Pour comprendre comment on soigne des victimes d’attentat, il faut comprendre les ressorts psychologiques du terrorisme d’abord, et l’intention qu’il y a derrière le terrorisme. C’est évident que ce qui est recherché dans le terrorisme ce n’est pas de tuer, mais c’est bien d’immobiliser un groupe par la terreur. C’est un collectif qui est visé à travers des individus. En fait, vous tuez une personne mais c’est pour sidérer ou rendre malade des milliers d’autres qui par cercles concentriques vont en contaminer d’autres autour d’eux.
La terreur, c’est donc une arme à plusieurs temps. Il y a le moment de l’exaction, de la tuerie, mais en fait ce qui est visé, c’est vraiment de sidérer les personnes qui vont être témoins.
- C’est-à-dire que les traumatismes ne vont pas toucher seulement les otages directement, mais évidemment aussi leurs familles, leurs proches ?…
Oui, et c’est important d’en prendre conscience. Par exemple, quand il y a un attentat, ce n’est pas forcément les gens qui ont été victimes physiquement à l’attentat qui vont développer le plus de troubles. C’est souvent par exemple les gens qui se précipitent pour regarder ou on l’a vu ces dernières années avec l’utilisation massive de l’arme du terroriste, des réseaux sociaux et de la construction des vidéos, des gens (en particulier des adolescents) qui vont être exposés visuellement aux images et qui vont développer des troubles.
- Quels sont le genre de troubles de symptômes post-traumatiques que vivent ces victimes ?
En général, ce qu’on appelle le trouble de stress post-traumatique, il est caractérisé par plusieurs symptômes. Un de ceux qui est le plus violent, c’est cette façon d’être pris, d’être arrêté dans le courant de la journée de façon complètement intrusive par des images qui reviennent, des odeurs qui persistent, le goût dans la bouche, cette sensation d’être là sans être là, avec une très forte incapacité à se concentrer.
Par exemple, chez de jeunes enfants, on peut voir qu’il y a un trouble traumatique parce qu’ils ne vont pas être capables de regarder un dessin animé, d’accomplir des tâches habituellement simples. Évidemment, des troubles du sommeil avec des cauchemars récurrents qui vous empêchent de récupérer pendant la nuit parce que vous êtes en permanence réveillés par les cauchemars, les troubles de l’alimentation… La liste est longue.
- Est-ce que ces troubles peuvent parfois mettre du temps à émerger ?
Oui. Très souvent. D’abord les troubles peuvent ne pas émerger, ce n’est pas systématique qu’on développe un stress post-traumatique après une agression. Certaines personnes vont le faire, d’autres pas. Et en général, il y a un temps qu’on appelle « le temps de latence ». C’est-à-dire qu’après quelques mois, un petit déclencheur qui va faire que tout d’un coup, un bruit, un son va vous rappeler et vous replonger dans cette situation et ça peut se déclencher à ce moment-là.
- Lors des prises d’otage, on évoque ce fameux syndrome de Stockholm. Certains l’ont évoqué lors de la libération des premiers otages du Hamas. Ils sont apparus sur les images souriants alors que les ravisseurs venaient de les libérer. Est-ce que c’est un phénomène que vous avez observé ?
Je suis un peu plus réservée sur le syndrome de Stockholm... D’abord, il faut se remettre en situation. Quand on est libéré et que vous êtes sous le feu des caméras du Hamas, qui de toute façon fait une mise en scène, vous êtes tenus à faire certains gestes qu’on vous demande de faire. Et évidemment, dans des conditions où il est question de vie ou de mort, vous n’allez pas vous opposer. Donc, au moment de la libération, il y a que vous êtes tenus par vos agresseurs de vous comporter d’une certaine façon et que vous êtes aussi soulagés potentiellement.
Le syndrome de Stockholm, c’est plus compliqué que cela. C’est une prise de position dans une telle adhésion à l’agresseur qu’on finit par avoir peur par exemple, comme ça s’était passé à Stockholm, les otages avaient de la suspicion à l’égard de la police qui venait les libérer. C’est comme si on avait vu des otages se retourner contre la Croix-Rouge. Mais ce n’est pas le cas.
Donc, je ne parlerai pas d’un syndrome de Stockholm dans ce à quoi nous avons assisté. On a simplement des gens qui sont contraints à réagir d’une certaine façon devant les télés et qui sont aussi très certainement en train d’être quand même potentiellement libérés, soulagés en se disant : est-ce que ça va avoir lieu ou pas ? On les sent inquiets, mais ils sont quand même en train de vivre une libération.
- Est-ce qu’on peut ressortir plus forts d’une prise d’otages ?
On ressort différents, radicalement différents. C’est la naissance d’un nouvel être en général. Les gens nous disent qu’il y a un avant et un après. La puissance de l’événement fait que parfois on est animés par une force de rage, de revanche, de nécessité de trouver une réponse à l’agression, qui fait qu’il y a une certaine force qui se révèle à l’intérieur de la personne.
Mais si cette force, quand vous subissez une agression, vous êtes obligés d’y réagir. Si vous n’êtes pas capables d’y réagir et si vous restez simplement en position de la subir, à ce moment-là, vous n’êtes pas plus forts. En général, vous développez des troubles qui vous détruisent. Si par contre, vous arrivez à vous relever pour y répondre, ça peut être de façon extrêmement créative, ce n’est pas forcément par une agression. A ce moment-là, ça peut révéler une forme de vie, de créativité très positive dans sa façon d’être au monde.
- Milca Céline Adrey : Oui. D’abord sur la durée de l’exposition. Evidemment que les gens qui reviennent ont non seulement été présents le 7 octobre durant le massacre, puis après, ils ont été kidnappés. Ce qui est encore une autre expérience de frayeur. Ils ont très souvent été lynchés par la foule lors du passage de la bande de Gaza, jusque dans Gaza. Ils sont restés presque deux mois en détention. Ils ont été maltraités. On sait que pour certains, ils ont été obligés de visionner les films des exactions, ils ont été frappés. C’est bien plus lourd.
- Comment on s’en sort justement après tout cela ?
Pour comprendre comment on soigne des victimes d’attentat, il faut comprendre les ressorts psychologiques du terrorisme d’abord, et l’intention qu’il y a derrière le terrorisme. C’est évident que ce qui est recherché dans le terrorisme ce n’est pas de tuer, mais c’est bien d’immobiliser un groupe par la terreur. C’est un collectif qui est visé à travers des individus. En fait, vous tuez une personne mais c’est pour sidérer ou rendre malade des milliers d’autres qui par cercles concentriques vont en contaminer d’autres autour d’eux.
La terreur, c’est donc une arme à plusieurs temps. Il y a le moment de l’exaction, de la tuerie, mais en fait ce qui est visé, c’est vraiment de sidérer les personnes qui vont être témoins.
- C’est-à-dire que les traumatismes ne vont pas toucher seulement les otages directement, mais évidemment aussi leurs familles, leurs proches ?…
Oui, et c’est important d’en prendre conscience. Par exemple, quand il y a un attentat, ce n’est pas forcément les gens qui ont été victimes physiquement à l’attentat qui vont développer le plus de troubles. C’est souvent par exemple les gens qui se précipitent pour regarder ou on l’a vu ces dernières années avec l’utilisation massive de l’arme du terroriste, des réseaux sociaux et de la construction des vidéos, des gens (en particulier des adolescents) qui vont être exposés visuellement aux images et qui vont développer des troubles.
- Quels sont le genre de troubles de symptômes post-traumatiques que vivent ces victimes ?
En général, ce qu’on appelle le trouble de stress post-traumatique, il est caractérisé par plusieurs symptômes. Un de ceux qui est le plus violent, c’est cette façon d’être pris, d’être arrêté dans le courant de la journée de façon complètement intrusive par des images qui reviennent, des odeurs qui persistent, le goût dans la bouche, cette sensation d’être là sans être là, avec une très forte incapacité à se concentrer.
Par exemple, chez de jeunes enfants, on peut voir qu’il y a un trouble traumatique parce qu’ils ne vont pas être capables de regarder un dessin animé, d’accomplir des tâches habituellement simples. Évidemment, des troubles du sommeil avec des cauchemars récurrents qui vous empêchent de récupérer pendant la nuit parce que vous êtes en permanence réveillés par les cauchemars, les troubles de l’alimentation… La liste est longue.
- Est-ce que ces troubles peuvent parfois mettre du temps à émerger ?
Oui. Très souvent. D’abord les troubles peuvent ne pas émerger, ce n’est pas systématique qu’on développe un stress post-traumatique après une agression. Certaines personnes vont le faire, d’autres pas. Et en général, il y a un temps qu’on appelle « le temps de latence ». C’est-à-dire qu’après quelques mois, un petit déclencheur qui va faire que tout d’un coup, un bruit, un son va vous rappeler et vous replonger dans cette situation et ça peut se déclencher à ce moment-là.
- Lors des prises d’otage, on évoque ce fameux syndrome de Stockholm. Certains l’ont évoqué lors de la libération des premiers otages du Hamas. Ils sont apparus sur les images souriants alors que les ravisseurs venaient de les libérer. Est-ce que c’est un phénomène que vous avez observé ?
Je suis un peu plus réservée sur le syndrome de Stockholm... D’abord, il faut se remettre en situation. Quand on est libéré et que vous êtes sous le feu des caméras du Hamas, qui de toute façon fait une mise en scène, vous êtes tenus à faire certains gestes qu’on vous demande de faire. Et évidemment, dans des conditions où il est question de vie ou de mort, vous n’allez pas vous opposer. Donc, au moment de la libération, il y a que vous êtes tenus par vos agresseurs de vous comporter d’une certaine façon et que vous êtes aussi soulagés potentiellement.
Le syndrome de Stockholm, c’est plus compliqué que cela. C’est une prise de position dans une telle adhésion à l’agresseur qu’on finit par avoir peur par exemple, comme ça s’était passé à Stockholm, les otages avaient de la suspicion à l’égard de la police qui venait les libérer. C’est comme si on avait vu des otages se retourner contre la Croix-Rouge. Mais ce n’est pas le cas.
Donc, je ne parlerai pas d’un syndrome de Stockholm dans ce à quoi nous avons assisté. On a simplement des gens qui sont contraints à réagir d’une certaine façon devant les télés et qui sont aussi très certainement en train d’être quand même potentiellement libérés, soulagés en se disant : est-ce que ça va avoir lieu ou pas ? On les sent inquiets, mais ils sont quand même en train de vivre une libération.
- Est-ce qu’on peut ressortir plus forts d’une prise d’otages ?
On ressort différents, radicalement différents. C’est la naissance d’un nouvel être en général. Les gens nous disent qu’il y a un avant et un après. La puissance de l’événement fait que parfois on est animés par une force de rage, de revanche, de nécessité de trouver une réponse à l’agression, qui fait qu’il y a une certaine force qui se révèle à l’intérieur de la personne.
Mais si cette force, quand vous subissez une agression, vous êtes obligés d’y réagir. Si vous n’êtes pas capables d’y réagir et si vous restez simplement en position de la subir, à ce moment-là, vous n’êtes pas plus forts. En général, vous développez des troubles qui vous détruisent. Si par contre, vous arrivez à vous relever pour y répondre, ça peut être de façon extrêmement créative, ce n’est pas forcément par une agression. A ce moment-là, ça peut révéler une forme de vie, de créativité très positive dans sa façon d’être au monde.
Le terrorisme, c’est viser un collectif à travers des individus.
Une fois n'est pas coutume, dans cette rubrique consacrée d'habitude aux livres parlant d'EMDR, IMO, nous publions ce jour l'intégralité de l'interview sur RFI par Florent Guignard, de Milca Céline Adrey, psychologue clinicienne, spécialiste du traitement du syndrome post-traumatique et membre de l’association OneFamily.
- On a entendu le témoignage d’une survivante d’un des kibboutz attaqués le 7 octobre par le Hamas. Y a-t-il une différence de traumatisme entre le fait d’avoir subi une telle attaque et le fait d’avoir été otage ?
- Milca Céline Adrey : Oui. D’abord sur la durée de l’exposition. Evidemment que les gens qui reviennent ont non seulement été présents le 7 octobre durant le massacre, puis après, ils ont été kidnappés. Ce qui est encore une autre expérience de frayeur. Ils ont très souvent été lynchés par la foule lors du passage de la bande de Gaza, jusque dans Gaza. Ils sont restés presque deux mois en détention. Ils ont été maltraités. On sait que pour certains, ils ont été obligés de visionner les films des exactions, ils ont été frappés. C’est bien plus lourd.
- Comment on s’en sort justement après tout cela ?
Pour comprendre comment on soigne des victimes d’attentat, il faut comprendre les ressorts psychologiques du terrorisme d’abord, et l’intention qu’il y a derrière le terrorisme. C’est évident que ce qui est recherché dans le terrorisme ce n’est pas de tuer, mais c’est bien d’immobiliser un groupe par la terreur. C’est un collectif qui est visé à travers des individus. En fait, vous tuez une personne mais c’est pour sidérer ou rendre malade des milliers d’autres qui par cercles concentriques vont en contaminer d’autres autour d’eux.
La terreur, c’est donc une arme à plusieurs temps. Il y a le moment de l’exaction, de la tuerie, mais en fait ce qui est visé, c’est vraiment de sidérer les personnes qui vont être témoins.
- C’est-à-dire que les traumatismes ne vont pas toucher seulement les otages directement, mais évidemment aussi leurs familles, leurs proches ?…
Oui, et c’est important d’en prendre conscience. Par exemple, quand il y a un attentat, ce n’est pas forcément les gens qui ont été victimes physiquement à l’attentat qui vont développer le plus de troubles. C’est souvent par exemple les gens qui se précipitent pour regarder ou on l’a vu ces dernières années avec l’utilisation massive de l’arme du terroriste, des réseaux sociaux et de la construction des vidéos, des gens (en particulier des adolescents) qui vont être exposés visuellement aux images et qui vont développer des troubles.
- Quels sont le genre de troubles de symptômes post-traumatiques que vivent ces victimes ?
En général, ce qu’on appelle le trouble de stress post-traumatique, il est caractérisé par plusieurs symptômes. Un de ceux qui est le plus violent, c’est cette façon d’être pris, d’être arrêté dans le courant de la journée de façon complètement intrusive par des images qui reviennent, des odeurs qui persistent, le goût dans la bouche, cette sensation d’être là sans être là, avec une très forte incapacité à se concentrer.
Par exemple, chez de jeunes enfants, on peut voir qu’il y a un trouble traumatique parce qu’ils ne vont pas être capables de regarder un dessin animé, d’accomplir des tâches habituellement simples. Évidemment, des troubles du sommeil avec des cauchemars récurrents qui vous empêchent de récupérer pendant la nuit parce que vous êtes en permanence réveillés par les cauchemars, les troubles de l’alimentation… La liste est longue.
- Est-ce que ces troubles peuvent parfois mettre du temps à émerger ?
Oui. Très souvent. D’abord les troubles peuvent ne pas émerger, ce n’est pas systématique qu’on développe un stress post-traumatique après une agression. Certaines personnes vont le faire, d’autres pas. Et en général, il y a un temps qu’on appelle « le temps de latence ». C’est-à-dire qu’après quelques mois, un petit déclencheur qui va faire que tout d’un coup, un bruit, un son va vous rappeler et vous replonger dans cette situation et ça peut se déclencher à ce moment-là.
- Lors des prises d’otage, on évoque ce fameux syndrome de Stockholm. Certains l’ont évoqué lors de la libération des premiers otages du Hamas. Ils sont apparus sur les images souriants alors que les ravisseurs venaient de les libérer. Est-ce que c’est un phénomène que vous avez observé ?
Je suis un peu plus réservée sur le syndrome de Stockholm... D’abord, il faut se remettre en situation. Quand on est libéré et que vous êtes sous le feu des caméras du Hamas, qui de toute façon fait une mise en scène, vous êtes tenus à faire certains gestes qu’on vous demande de faire. Et évidemment, dans des conditions où il est question de vie ou de mort, vous n’allez pas vous opposer. Donc, au moment de la libération, il y a que vous êtes tenus par vos agresseurs de vous comporter d’une certaine façon et que vous êtes aussi soulagés potentiellement.
Le syndrome de Stockholm, c’est plus compliqué que cela. C’est une prise de position dans une telle adhésion à l’agresseur qu’on finit par avoir peur par exemple, comme ça s’était passé à Stockholm, les otages avaient de la suspicion à l’égard de la police qui venait les libérer. C’est comme si on avait vu des otages se retourner contre la Croix-Rouge. Mais ce n’est pas le cas.
Donc, je ne parlerai pas d’un syndrome de Stockholm dans ce à quoi nous avons assisté. On a simplement des gens qui sont contraints à réagir d’une certaine façon devant les télés et qui sont aussi très certainement en train d’être quand même potentiellement libérés, soulagés en se disant : est-ce que ça va avoir lieu ou pas ? On les sent inquiets, mais ils sont quand même en train de vivre une libération.
- Est-ce qu’on peut ressortir plus forts d’une prise d’otages ?
On ressort différents, radicalement différents. C’est la naissance d’un nouvel être en général. Les gens nous disent qu’il y a un avant et un après. La puissance de l’événement fait que parfois on est animés par une force de rage, de revanche, de nécessité de trouver une réponse à l’agression, qui fait qu’il y a une certaine force qui se révèle à l’intérieur de la personne.
Mais si cette force, quand vous subissez une agression, vous êtes obligés d’y réagir. Si vous n’êtes pas capables d’y réagir et si vous restez simplement en position de la subir, à ce moment-là, vous n’êtes pas plus forts. En général, vous développez des troubles qui vous détruisent. Si par contre, vous arrivez à vous relever pour y répondre, ça peut être de façon extrêmement créative, ce n’est pas forcément par une agression. A ce moment-là, ça peut révéler une forme de vie, de créativité très positive dans sa façon d’être au monde.
- Milca Céline Adrey : Oui. D’abord sur la durée de l’exposition. Evidemment que les gens qui reviennent ont non seulement été présents le 7 octobre durant le massacre, puis après, ils ont été kidnappés. Ce qui est encore une autre expérience de frayeur. Ils ont très souvent été lynchés par la foule lors du passage de la bande de Gaza, jusque dans Gaza. Ils sont restés presque deux mois en détention. Ils ont été maltraités. On sait que pour certains, ils ont été obligés de visionner les films des exactions, ils ont été frappés. C’est bien plus lourd.
- Comment on s’en sort justement après tout cela ?
Pour comprendre comment on soigne des victimes d’attentat, il faut comprendre les ressorts psychologiques du terrorisme d’abord, et l’intention qu’il y a derrière le terrorisme. C’est évident que ce qui est recherché dans le terrorisme ce n’est pas de tuer, mais c’est bien d’immobiliser un groupe par la terreur. C’est un collectif qui est visé à travers des individus. En fait, vous tuez une personne mais c’est pour sidérer ou rendre malade des milliers d’autres qui par cercles concentriques vont en contaminer d’autres autour d’eux.
La terreur, c’est donc une arme à plusieurs temps. Il y a le moment de l’exaction, de la tuerie, mais en fait ce qui est visé, c’est vraiment de sidérer les personnes qui vont être témoins.
- C’est-à-dire que les traumatismes ne vont pas toucher seulement les otages directement, mais évidemment aussi leurs familles, leurs proches ?…
Oui, et c’est important d’en prendre conscience. Par exemple, quand il y a un attentat, ce n’est pas forcément les gens qui ont été victimes physiquement à l’attentat qui vont développer le plus de troubles. C’est souvent par exemple les gens qui se précipitent pour regarder ou on l’a vu ces dernières années avec l’utilisation massive de l’arme du terroriste, des réseaux sociaux et de la construction des vidéos, des gens (en particulier des adolescents) qui vont être exposés visuellement aux images et qui vont développer des troubles.
- Quels sont le genre de troubles de symptômes post-traumatiques que vivent ces victimes ?
En général, ce qu’on appelle le trouble de stress post-traumatique, il est caractérisé par plusieurs symptômes. Un de ceux qui est le plus violent, c’est cette façon d’être pris, d’être arrêté dans le courant de la journée de façon complètement intrusive par des images qui reviennent, des odeurs qui persistent, le goût dans la bouche, cette sensation d’être là sans être là, avec une très forte incapacité à se concentrer.
Par exemple, chez de jeunes enfants, on peut voir qu’il y a un trouble traumatique parce qu’ils ne vont pas être capables de regarder un dessin animé, d’accomplir des tâches habituellement simples. Évidemment, des troubles du sommeil avec des cauchemars récurrents qui vous empêchent de récupérer pendant la nuit parce que vous êtes en permanence réveillés par les cauchemars, les troubles de l’alimentation… La liste est longue.
- Est-ce que ces troubles peuvent parfois mettre du temps à émerger ?
Oui. Très souvent. D’abord les troubles peuvent ne pas émerger, ce n’est pas systématique qu’on développe un stress post-traumatique après une agression. Certaines personnes vont le faire, d’autres pas. Et en général, il y a un temps qu’on appelle « le temps de latence ». C’est-à-dire qu’après quelques mois, un petit déclencheur qui va faire que tout d’un coup, un bruit, un son va vous rappeler et vous replonger dans cette situation et ça peut se déclencher à ce moment-là.
- Lors des prises d’otage, on évoque ce fameux syndrome de Stockholm. Certains l’ont évoqué lors de la libération des premiers otages du Hamas. Ils sont apparus sur les images souriants alors que les ravisseurs venaient de les libérer. Est-ce que c’est un phénomène que vous avez observé ?
Je suis un peu plus réservée sur le syndrome de Stockholm... D’abord, il faut se remettre en situation. Quand on est libéré et que vous êtes sous le feu des caméras du Hamas, qui de toute façon fait une mise en scène, vous êtes tenus à faire certains gestes qu’on vous demande de faire. Et évidemment, dans des conditions où il est question de vie ou de mort, vous n’allez pas vous opposer. Donc, au moment de la libération, il y a que vous êtes tenus par vos agresseurs de vous comporter d’une certaine façon et que vous êtes aussi soulagés potentiellement.
Le syndrome de Stockholm, c’est plus compliqué que cela. C’est une prise de position dans une telle adhésion à l’agresseur qu’on finit par avoir peur par exemple, comme ça s’était passé à Stockholm, les otages avaient de la suspicion à l’égard de la police qui venait les libérer. C’est comme si on avait vu des otages se retourner contre la Croix-Rouge. Mais ce n’est pas le cas.
Donc, je ne parlerai pas d’un syndrome de Stockholm dans ce à quoi nous avons assisté. On a simplement des gens qui sont contraints à réagir d’une certaine façon devant les télés et qui sont aussi très certainement en train d’être quand même potentiellement libérés, soulagés en se disant : est-ce que ça va avoir lieu ou pas ? On les sent inquiets, mais ils sont quand même en train de vivre une libération.
- Est-ce qu’on peut ressortir plus forts d’une prise d’otages ?
On ressort différents, radicalement différents. C’est la naissance d’un nouvel être en général. Les gens nous disent qu’il y a un avant et un après. La puissance de l’événement fait que parfois on est animés par une force de rage, de revanche, de nécessité de trouver une réponse à l’agression, qui fait qu’il y a une certaine force qui se révèle à l’intérieur de la personne.
Mais si cette force, quand vous subissez une agression, vous êtes obligés d’y réagir. Si vous n’êtes pas capables d’y réagir et si vous restez simplement en position de la subir, à ce moment-là, vous n’êtes pas plus forts. En général, vous développez des troubles qui vous détruisent. Si par contre, vous arrivez à vous relever pour y répondre, ça peut être de façon extrêmement créative, ce n’est pas forcément par une agression. A ce moment-là, ça peut révéler une forme de vie, de créativité très positive dans sa façon d’être au monde.