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EMDR - IMO en France, de Paris à Marseille. Intégration des Mouvements Oculaires en thérapie. Thérapeutes et Formation en EMDR
Mis à jour : il y a 17 min 50 sec

Fanny TRICHET.

jeudi 8 mai 2025 - 16:10
A Montmorency 95150, Thérapeute EMDR - IMO,
Infirmière,
et Hypnothérapeute.

Mon parcours atypique m'a confirmé l'importance du lien corps esprit.
Esthéticienne puis aide-soignante auprès d'enfants malades, je me suis familiarisée avec les pratiques psychocorporelles.
Je décide ensuite de reprendre mes études d'infirmière et ce n était que le début.
Commençant à travailler en psychiatrie, j'utilise alors les soins esthétiques en complément. Je me forme ensuite par un Diplôme Universitaire en Santé Intégrative et pratiques psychocorporelles. C'est la révélation lorsque je m'initie à l'hypnose.
J'entame donc ma formation et pratique ce merveilleux outil auprès des patients en CMP. Prenant en charge beaucoup de patients souffrant de psychotraumatismes, j'ai souhaité tout naturellement continuer à me former en EMDR - IMO dans un institut Certifiant, Membre de France EMDR-IMO ®. 

Mon expérience me montre à quel point cette thérapie EMDR - IMO est efficace et notamment  pour des patients pris en soin en oncologie, pour des douleurs chroniques. Aujourd'hui je me lance en libérale pour apporter une offre de soin plus large et j'utilise toute ses thérapies pour accompagner dans une démarche personnelle de changement, pour aider à se libérer émotionnellement et retrouver ses ressources .
Consultations: 8, haut rue du marché
95150 Montmorency
06 74 11 61 45


Formations: Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.



Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO avec Laurent GROSS & Laurence ADJADJ
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231106009

Traitement du trauma chez le sujet âgé. Sophie RICHET-JACOB pour la Revue Hypnose et Thérapies Brèves 76.

vendredi 2 mai 2025 - 18:04
TRAVAILLER AVEC LES SENSATIONS ET LES ÉMOTIONS SOPHIE. Entre fourmillements des pieds, boule à neige et Playmobils parachutistes, présentation de trois cas cliniques pour illustrer le traitement par l’hypnose du trouble du stress post-traumatique (TSPT) chez les personnes âgées. Pierre Janet (1889), élève de Charcot à la Pitié-Salpêtrière, psychologue français, est l’un des précurseurs de l’utilisation de l’hypnose dans la thérapie de patients souffrant de syndrome psychotraumatique. A son époque, il énonçait qu’une thérapie purement verbale serait de peu d’efficacité car le trauma ne serait pas encodé verbalement mais sous la forme d’une empreinte corporelle. Le traumatisme se formerait à cause du trop d’excitation physique et émotionnelle.

Selon lui, ce trop d’excitations (saturation des sensations, émotions... dans le corps) serait mis à l’écart par l’organisme grâce au mécanisme de dissociation. La partie de la conscience liée au souvenir de l’événement traumatique serait isolée du reste de la conscience, comme un corps étranger entré par effraction dans le psychisme, provoquant ainsi des comportements automatiques inadaptés sans liens avec le reste de la conscience. C’est comme si la menace traumatique était toujours présente.

Dans sa pratique, pour traiter le trauma, il utilisait l’hypnose en modifiant la réalité de l’événement traumatique en terminant une action jusque-là inachevée par l’utilisation d’un scénario réparateur. Dans la théorie actuelle, selon Peter Levine, face à un danger ou une menace, il existe trois types de défense : la fuite, le combat et l’immobilisation. Il soutient que c’est l’association du figement et de la peur qui va entraîner le traumatisme. En situation de menace, la réaction d’immobilisation ou de figement est bénéfique pour la survie de l’individu. Cependant, le problème survient lorsque ce mécanisme de figement persiste au-delà de la situation de menace, comme si celle-ci était toujours présente. Stephen Porges (2021), concepteur de la théorie polyvagale, explique que si l’énergie accumulée pendant le trauma n’a pas été évacuée, alors des troubles biologiques, émotionnels, psychologiques et comportementaux vont apparaître.

LE TROUBLE DU STRESS POST-TRAUMATIQUE (TSPT) CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE (1).

Dans la population âgée, la prévalence du TSPT est sous-estimée (Helmer, 2016) en raison de la symptomatologie spécifique de ce syndrome – anxiété, agitation, troubles du sommeil, appétit, troubles de la mémoire – qui peuvent faire évoquer d’autres signes du vieillissement.

LE TRAITEMENT DU TSPT CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE.

Je vais vous présenter ci-dessous ma pratique actuelle pour traiter les traumas auprès des sujets âgés. Elle s’est particulièrement fondée à partir de mes différentes formations, de mes lectures, de mes observations cliniques. Elle est continuellement en mouvement. Cette présentation illustre mon expérience et ma pratique clinique.

1. La stabilisation et la réduction des symptômes : construire un sentiment de sécurité et de confort.
Au-delà du travail que le thérapeute effectue pour créer l’alliance et l’accordage entre le thérapeute et le patient en thérapie, Bessel van der Kolk (2014, 2018) mentionne qu’on ne travaille pas sur un trauma sans avoir mis au préalable le patient dans un état de sécurité interne. Il stipule qu’« associer des sensations intenses au réconfort, à la sécurité est le fondement de la capacité à s’autoréguler, à s’apaiser ». Par exemple, pour ce faire, je propose au patient de choisir un lieu de sécurité en y associant les sensations de confort et de sécurité.

2. Le traitement des souvenirs traumatiques.
Dans une grande majorité des situations, j’effectue le traitement des souvenirs traumatiques chez le sujet âgé en intégrant les mouvements oculaires - IMO (Beaulieu, 2013), l’hypnose conversationnelle stratégique, particulièrement à partir des concepts de Pierre Janet (1889) et Gérald Brassine (2023) et en prenant en compte les aspects psychocorporels.

Les mouvements oculaires.
Il existe différentes thérapies par mouvements oculaires.
L’une des plus connues est l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires, ou plus couramment appelée EMDR, d’après l’anglais « Eye Movement Desensitization and Reprocessing » (Shapiro, 1987). Pour ma part, j’utilise l’intégration par les mouvements oculaires - IMO (Beaulieu, 2013).
Dans cette méthode, le thérapeute réalise différents mouvements lents, alternatifs et bilatéraux. Les mouvements réalisés de la main sont horizontaux, verticaux, obliques. Le thérapeute évoque la problématique au cours de la réalisation des mouvements. Le patient suit les doigts du thérapeute puis, après chaque mouvement, il est invité à évoquer ses pensées, images, émotions et ressentis. Cette thérapie permet d’atténuer les pensées, images, émotions et sensations négatives plus rapidement et permet également au corps de décharger l’énergie cumulée lors du trauma et qui n’a pas pu être évacuée comme l’évoque Stephen Porges.

L’hypnose conversationnelle stratégique : changement de scénario.
Pourquoi utiliser le changement du scénario en hypnose ? Les souvenirs ne sont pas maintenus dans leur intégrité, mais ils sont formés et réécrits à chaque fois qu’on y accède (Nader, 2022, cité par Levine). L’équipe de Johannes Gräff (Khalaf et al., 2018) a montré que la clé pour le traitement d’un traumatisme repose dans les mêmes cellules que celles qui stockent ce traumatisme. Dans le cadre d’un traitement, le souvenir traumatique n’est pas inhibé, mais le souvenir est réécrit. En état de frayeur ou en phase de résilience, ce sont les mêmes cellules qui sont activées dans une zone de l’hippocampe appelée le gyrus denté. Dans le cadre de ce changement de scénario, ce que Pierre Janet nommait « restructuration », je le propose sur la base d’une hypnose conversationnelle stratégique. Les éléments traumatiques sont transformés et miniaturisés comme le proposent Gérald Brassine et Nadia Tonglet (2023), externalisés et mis à distance en proposant par exemple au patient d’imaginer face à lui un petit écran. En effet, le patient est invité, à partir de la mise en scène, à terminer ou modifier l’action initiée ou bloquée lors du trauma et dont l’issue est favorable. Il s’agit d’une remise en mouvement, de mener à terme des actions jusqu’ici inachevées, et permettre ce que Pierre Janet nommait un « Acte de Triomphe » (Ogden, 2021). Très souvent, il est nécessaire d’utiliser des actions de type « combat ou fuite ». C’est l’action qui va permettre la résolution du traumatisme. Il peut également être proposé de modifier des perceptions (VAKOG) qui apparaissent perturbantes pour le patient. Prise en compte des aspects psychocorporels J’utilise une hypnose psychocorporelle en m’appuyant :

• Sur une méthode, encore peu connue en France, nommée Haptic Gamma Embodiement (HGE) développée par Marcelo Muniz. Elle permet de prendre en compte les retenues du corps, la gravité, les ancrages, le soutien du corps... • Sur la technique de la pendulation proposée par Peter Levine. J’invite le patient à observer et ressentir la sensation désagréable, puis à se focaliser sur une zone confortable du corps. Pour ma part, je propose toujours les pieds. Cliniquement, j’ai observé qu’une majorité de patients vont décharger cette énergie dont parle Stephen Porges sous la forme de fourmillements, froid, chaleur, picotements, tremblements... par les pieds.

• Sur la focalisation des mouvements, des sensations et des émotions : les informations du trauma sont en grande partie encodées dans le système limbique, le tronc cérébral et le corps. Pour cette raison, les comportements et les souvenirs ne peuvent pas être changés en modifiant simplement les pensées. « Il faut aussi travailler avec les sensations et les émotions – avec la totalité de l’expérience pour guérir les traumatismes » (Levine, 2019). Cette méthode permet une régulation du système nerveux autonome de manière suffisamment douce.

VIGNETTES CLINIQUES

Vignette clinique 1 : trauma de guerre 1939-1945.
Monsieur Stefano, âgé de 86 ans au moment de la thérapie, a vécu en 1944 des événements tragiques : ce jour-là, ses frères ont perdu la vie dans un bombardement qui a frappé la cour de leur domicile. Monsieur Stefano se trouvait derrière la maison au moment où la bombe est tombée dans la cour et a été témoin de la scène dévastatrice. Il éprouve des flashbacks quotidiens de cette scène tragique depuis 77 ans. Il se remémore le bruit sourd de la bombe qui tombe et l’image d’un voisin portant le corps de l’un de ses frères. L’émotion liée à ces souvenirs demeure intense.
Séance 1 Lors de la première séance, j’ai effectué une séance d’Haptic Gamma Embodiment, l’accent a été mis sur les inhibitions corporelles, en particulier au niveau du haut du corps. J’ai invité dans un premier temps le patient à marcher dans la pièce. « Observez et ressentez les pieds qui contactent le sol et ressentez comment le sol touche, contacte et soutient les pieds, regardez à droite et à gauche. » Lors de cette marche, j’ai observé qu’il présentait une retenue au niveau des épaules, qui étaient comme figées et courbées vers l’avant, ainsi qu’une respiration peu profonde. Pour relâcher cette retenue au niveau des épaules, j’ai travaillé en amont avec un bâton : je tiens le bâton et j’invite le patient à le tenir également. « Observez comment les mains contactent le bâton et comment le bâton soutient les mains et les bras. » Je soulève le bâton : « Observez et ressentez comment le support soutient les mains et les bras. » Lorsque le bâton est en hauteur : « Regardez en hauteur, les yeux regardent à gauche et à droite. » Je lui propose ensuite d’expérimenter seul cette procédure. Pour travailler sur sa respiration, je l’invite à s’allonger sur une table médicale. Monsieur Stefano présente une respiration peu profonde qui s’arrête au niveau du diaphragme, il respire très peu par le ventre. Avec son consentement, j’ai apposé très délicatement ma main sur son ventre, sous le nombril : Observez et ressentez la respiration qui contacte la main et ressentez comment la main contacte la respiration. » C’est un geste qui doit être effectué avec une grande délicatesse, c’est l’une des conditions pour permettre de relâcher la retenue au niveau du ventre. Puis j’ai effectué un travail sur la respiration du haut du corps en apposant également mes mains au niveau de son thorax. L’objectif est ici d’aller dans le mouvement de sa respiration. Enfin, je l’ai invité à marcher de nouveau dans la pièce et à observer les changements.

Séance 2 Cette séance a intégré plusieurs outils : le travail avec le corps, l’intégration par l’IMO et le changement de scénario. • Travail d’ancrage : au début de la séance, nous sommes assis sur deux chaises positionnées en quinconce. Je propose au patient : « Observez et ressentez les pieds qui contactent le sol et ressentez le sol qui touche, contacte et soutient vos pieds. Observez et ressentez toute la pression du corps qui se dépose sur la chaise et observez et ressentez le sol qui soutient la chaise et la chaise qui vous soutient. » • Présence : « Je vous invite à ressentir votre présence dans la pièce. » • Espace de sécurité : en faisant un mouvement circulaire de la main : « Je vous invite à ressentir tout l’espace de sécurité entre vous et moi, à ressentir tout cet espace de sécurité autour de vous. » • Lieu de sécurité : le patient m’informe que le choix de son lieu de sécurité est l’endroit où il pratique le golf. Parallèlement, je l’invite à décrire son ressenti intérieur lorsqu’il pense à ce lieu de sécurité. Puis je commence les mouvements alternatifs bilatéraux en évoquant la scène de manière assez vague pour ne pas trop l’activer. Il ressent particulièrement une pression au niveau du thorax. J’effectue comme indiqué précédemment une pendulation entre le ressenti désagréable au niveau du thorax et le ressenti des pieds. Des fourmillements ressentis sous les pieds s’intensifient et il présente une grande inspiration. Parallèlement, le ressenti désagréable au niveau du thorax s’affaiblit mais reste présent. Je continue les mouvements alternatifs bilatéraux. Au cours de la séance proposée, il reste très focalisé par le bruit sourd de la bombe. Je lui propose alors de faire une modification de ce son. Il transforme le bruit sourd de la bombe en une musique de blues. Je lui demande comment il se sent à l’intérieur. Avec surprise, il répond : « C’est différent, le ressenti n’est pas le même, je n’ai plus cette pression dans le thorax. » Je continue les mouvements alternatifs bilatéraux. Il continue à ressentir des fourmillements sous ses pieds, puis dans d’autres zones corporelles. Les fourmillements correspondent à la décharge de la tension, de l’énergie dont parle Stephen Porges (2021) qui s’est créée au moment de l’événement et qui n’a pas pu être déchargée par la suite. Certaines personnes peuvent aussi prendre une plus grande inspiration, bâiller, avoir chaud, froid, trembler...


Sophie Richet-Jacob Psychologue spécialisée en gériatrie et psychotrauma. Certifiée en hypnose, IMO (Intégration par les mouvements oculaires) et HGE (Haptic Gamma Embodiement). Elle est chargée de cours à l’université de Brest. Elle exerce au CHU de Brest dans un CRPB (Centre régional du psychotraumatisme de Bretagne) et dans un service de gériatrie ainsi qu’en libéral (Finistère).


NOTES
1. Un événement traumatique est défini selon le DSM-V par l’association de deux conditions :
- Le sujet a vécu, a été témoin ou a été confronté à un événement ou à des événements durant lesquels des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés, ont été menacés de mort ou de grave blessure, ou bien durant lesquels leur intégrité physique ou celle d’autrui a pu être menacée.
- La réaction du sujet à l’événement s’est traduite par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur. Peter Levine définit le trauma comme un trouble de la capacité à être dans le moment présent et à s’engager dans une relation appropriée avec d’autres êtres humains.

BIBLIOGRAPHIE
- Brassine G., Tonglet N. (2023), « Surmonter le traumatisme, initiation à la PTR », Bruxelles, Satas.
- Levine P. (2019), « Réveiller le tigre. Guérir le traumatisme », Paris, InterEditions.
- Levine P. (2022), « Trauma et mémoire : Un guide pratique pour comprendre et travailler sur le souvenir traumatique », Paris, InterEditions.
- Porges S. (2021), « La théorie polyvagale : Fondements neurophysiologiques des émotions, de l’attachement, de la communication et de l’autorégulation », EDP Sciences.
- Richet-Jacob S. (2024), « Le traitement du trauma par l’hypnose », in Perennou G. et Sirvain S., Dunod.
- Richet-Jacob S. (2024), « Hypnose et syndrome de désadaptation psychomotrice, Syndrome post-chute », Rhys 29.
- Van der Kolk B. (2018), « Le corps n’oublie rien : Le cerveau, l’esprit et le corps dans la guérison du traumatisme », Paris, Albin Michel

Commandez la Revue Hypnose & Thérapies brèves n°76 version Papier N°76 : Fév. / Mars / Avril 2025

Effet placebo, dialogue stratégique.


Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°76 :

. Dominique Megglé est parti quelques jours en mission avec MacGyver pour trouver le secret de la thérapie réussie. Cet article concerne tous les bricoleurs avisés, adeptes du couteau suisse de la relation humaine. Dominique est revenu de sa mission avec une grande découverte : le placebo. Comment faire pour retrouver cette piste ? Il nous suggère d’accepter d’être « démuni, pauvre, à sec, sans idée », pour pouvoir bricoler « comme un cheval adroit ou un chien de chasse rusé ». La technique pour la technique, voilà le piège.

Thierry Piccoli nous décrit l’importance du dialogue stratégique pour rejoindre l’autre dans son monde de peur et préparer l’engagement dans la tâche thérapeutique afin de bloquer les tentatives de solution. A travers la situation de Corinne, prisonnière d’attaques de panique, il nous montre avec précision comment ce dialogue recadre la situation en permettant une expérience émotionnelle correctrice.

Nous faire découvrir Milton Erickson comme un patient est le challenge que nous offre Blandine Rossi-Bouchet. Cet article original nous amène à percevoir Milton Erickson du côté de ses symptômes (séquelles de dyslexie, aphasie, dysarthrie, douleurs récurrentes), et à découvrir comment ces épreuves l’ont conduit à développer sa créativité et sa résilience.

Vous lirez dans l’« Espace Douleur Douceur » l’introduction de Gérard Ostermann qui nous présente trois articles : celui de Marc Galy nous montre, avec la situation d’une jeune femme présentant un cancer du sein, comment remettre en mouvement les processus d’anticipation à partir de la présence partagée.  Rachel Rey aborde l’intérêt de l’hypnose en préopératoire chez les enfants atteints de scoliose. Maud-Roxane Delatte nous offre une belle expérience concernant l’hypnose et la rééducation de la main en post-opératoire.

. Le dossier thématique est centré sur la gériatrie. Sophie Richet-Jacob nous présente trois cas cliniques concernant le traitement du trauma chez le sujet âgé : deux sont en lien avec la guerre, le troisième cas est en lien avec des violences conjugales et tentative d’assassinat. Elle évoque la méthode de l’Haptic Gamma Embodiement (HGE) pour préparer le travail sur les mouvements alternatifs et les changements de scénarios, avec utilisation éventuelle de Playmobils.

Marie Floccia et Geneviève Perennou nous montrent l’importance de l’hypnose pour accompagner les personnes atteintes de troubles neurocognitifs et leurs aidants. Elles illustrent leur propos avec le cas de Madame Jeanne, 84 ans. Cet article montre les spécificités de la transe chez les personnes âgées et l’importance de retrouver l’estime de soi à travers des expériences de fierté.

Serge Sirvain et Guillaume Belouriez utilisent l’hypnose dans une lecture systémique pour améliorer la qualité de vie des patients en soins palliatifs. Avec deux situations cliniques, les auteurs illustrent l’intérêt de ce lien épistémologique pour pouvoir répondre de manière éthique à ces situations complexes.

Les rubriques :
Enfin, vous retrouvrerez vos rubriques préférées de Stefano Colombo et Muhuc sur le temps qui passe, de Sophie Cohen sur la peur de tomber dans l’abîme, d’Adrian Chaboche sur le mouvement pour retrouver la vie, et de Sylvie Le Pelletier-Beaufond qui nous emmène au Mali pour découvrir le kotéba, thérapie inspirée du théâtre traditionnel.

Livres en bouche

Illustrations de Caroline Berthet

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Catherine GAYET

jeudi 1 mai 2025 - 21:17
Psychanalyste, Praticienne EMDR - IMO.
Praticienne certifiée en hypnose
Certifiée EMDR - IMO par France EMDR-IMO ®
Gestion du stress post traumatique

DU universitaire
Mouvement somatique
Praticienne en mouvement thérapeutique et danse thérapie


Psychothérapies
- Le rêve
- Mouvement somatique


Consultations 45 rue de sèvres
75006 Paris
Téléphone : 0608893997
Formations Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.



Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO avec Laurent GROSS & Laurence ADJADJ
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 241405012

Palo Alto, le traumatisme et la PTR.

mercredi 23 avril 2025 - 16:46
Mieux comprendre le SSPT (ou PSTD Syndrome de Stress Post-Traumatique) grâce aux tentatives de solution. Pour la Revue Hypnose et Thérapies Brèves 75. J’ai eu la chance de passer une année entière (1983-1984) au Mental Research Institute de Palo Alto avec « les trois grands » : John Weakland, Paul Watzlawick et Richard Fisch, et de m’imprégner de la rigueur et de la précision de leur modèle de travail grâce à leurs enseignements. J’ai profité de ce séjour pour me former aussi à l’hypnose ericksonienne auprès de différents formateurs et praticiens dans la région de San Francisco et en Arizona.

Peu après, en 1985, j’ai rencontré Madame Kay Thompson, amie de Milton Erickson et collaboratrice de celui-ci durant trente ans. (Elle reçut de lui en plus de son enseignement la direction de l’« American Journal of Clini- cal Hypnosis ».) Cette rencontre bouleversera ma pratique de l’hypnose.
Kay Thompson m’apprit comment travailler avec un patient qui est en hypnose et est in- vité à parler, réagir et travailler activement sur son système nerveux autonome...

Jusque- là, fidèle aux enseignements de la Milton H. Erickson Foundation, j’avais appris à débiter des métaphores aux suggestions indirectes à un patient muet et inactif. Pour la première fois avec Kay Thompson, je pus expérimenter une hypnose conversationnelle au sens premier du terme, durant laquelle un échange verbal permanent avait lieu, où elle m’invitait à agir sur mon système nerveux autonome, mes émotions et sensations corporelles. Depuis cette époque, je considère cette manière de faire comme un prérequis indispensable pour effectuer un travail protecteur, particulièrement sur des souffrances énormes comme celles rencontrées dans les traumas.

Si dès ses débuts ma pratique de l’hypnose s’associait déjà avec bonheur à la thérapie brève, lorsqu’il était question de soigner des patients atteints de Syndrome de stress post-traumatique (SSPT), j’étais franchement démuni. Avec l’arrivée de l’EMDR, ma pratique a nettement progressé et l’affinement des traitements des SSPT m’a passionné. Au fil du temps, lors de cas sévères traités par l’EMDR, j’ai observé que parfois de trop grandes explosions émotionnelles avaient lieu, que certains des aspects du traitement n’avaient pas abouti et, plus grave encore, que des déplacements psychosomatiques avaient lieu. C’était en tant que « protections »... mais cela je ne le comprenais pas encore.

Le développement de ce qui allait devenir la Psychothérapie du trauma réassociative (PTR) (2) découle de la mise en parallèle de la notion de « tentative de solution », concept central pour Palo Alto, et des phénomènes hypnotiques dissociatifs involontaires créés qui apparaissent lors du choc traumatique. Ceux-ci sont à la base de la formation du Syndrome de stress post-traumatique.

PHÉNOMÈNES HYPNOTIQUES ET TRAUMA.
Une bonne solution (souvent incomprise)... qui vire au cauchemar !

Lors d’incidents traumatiques, des phénomènes hypnotiques dissociatifs s’abattent subitement sur la personne pour la protéger en lui permettant une mise à distance émotionnelle. C’est pourquoi en PTR nous parlons alors de protections dissociatives. La victime sera éventuellement pétrifiée (catalepsie), anesthésiée (« je n’ai rien senti »), dissociée (« j’étais comme collée au plafond... »), dépersonnalisée (« ... et me regardais en bas, comme si j’étais quelqu’un d’autre... »), et « je n’avais aucun sentiment (anesthésie émotionnelle), quand il a sorti une arme, je me suis sentie comme morte ». « J’ai oublié tout cela jusqu’à il y a quelques années (amnésie), et j’ai développé une polyarthrite rhumatoïde » (psychosomatique (3) qui transforme les émotions, la terreur par exemple, en douleur physique), etc.

Dans la suite de la vie du patient, les phénomènes sont là en permanence à bas bruit et dès qu’une stimulation interne ou externe réactive le trauma, toutes les protections dissociatives se réveillent. Elles s’intensifient. Tout ce qui était protection à l’origine est souvent vécu par le patient comme autant de symptômes invalidants, intempestifs et incontrôlables. L’inconscient continue de tenter de le protéger... mais avec une artillerie lourde qui n’a maintenant plus raison d’être. Par exemple, la personne abusée dans son enfance peut subitement se retrouver anesthésiée physiquement, sortir de son corps et se regarder d’en haut comme si elle était quelqu’un d’autre, et éventuellement n’avoir aucune émotion.

De même, pour le thérapeute qui ne serait pas initié à la PTR, l’apparition de ces phénomènes hypnotiques – que nous avons appelés protections dissociatives (recadrage ou réalité ?) pour en souligner la fonction positive – peut apparaître comme un frein, une résistance : la personne ne ressent rien ou ne se rappelle pas, elle plonge dans le mutisme ou... On peut alors parler ici de tentatives de solution – au sens de Palo Alto – hypnotiques, donc ici involontaires et inconscientes.

Si, comme suggéré par Milton H. Erickson, on s’associe, on intensifie ce qui apparaît comme une résistance... il n’y a plus de résistance ! C’est ce que nous faisons en PTR, paradoxalement et contre-intuitivement, en demandant au patient d’augmenter (dans un premier temps) ces phénomènes hypnotiques dissociatifs, souvent inquiétants, voire effrayants, pour qu’il se rende maître de ce qu’il subissait jusque-là...
Ce premier « cadeau » (la maîtrise) est suivi d’un deuxième : les phénomènes hypnotiques une fois augmentés volontairement retrouvent vite leur fonction originelle protectrice.

Le deuxième « cadeau » (l’anesthésie) :

Pour lire la suite...


Gérald Brassine Psychothérapeute, formateur en hypnose et thérapie brève. Fon-dateur de l’Institut Milton H. Erickson de Belgique (1984) et de celui du Nord de la France.
Formations décisives auprès de P. Watzlawick, J. Weakland, R. Fisch, N. Cummings et Kay Thompson. Créateur de l’Hypnose conversationnelle stratégique-PTR. Auteur de : Faut-il parler de ça aux enfants ? Prévenir, détecter et gérer les abus sexuels subis par les enfants ; La vengeance du Jaguar ; Pour une intervention écologique dans le cadre de l’inceste ; Viols et agressions sexuelles avec usage de stupéfiants.
Commandez la Revue Hypnose & Thérapies brèves n°75 version Papier N°75 : Nov. / Déc. 2024 / Janv.  2025

Les interactions pour favoriser un changement.

Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°75 :

Si l’hypnose ericksonienne est une hypnose relationnelle, cela implique que le lieu d’habitation du corps soit la relation. Ainsi, lorsque la relation est vivante, le sujet vit une expérience corporelle où spontanément il accueille ses ressentis sensoriels, est en capacité de prendre des initiatives. En ce sens, le travail sur les interactions est primordial pour favoriser un changement.

Guillaume Delannoy, dans un article très pédagogique, nous montre à partir de quatre situations cliniques – douleur psychosomatique, jalousie entre sœurs, obésité morbide, angoisse de mort et tics nerveux – comment la modification des interactions permet l’activation des processus de réassociation. L’auteur, avec la participation de Vania Torres-Lacaze, souligne l’importance du travail de co-thérapie pour rendre possible le changement.

Delphine Le Gris nous raconte l’histoire de Sophie dont la vie est parcourue de relations insécures et qui cherche une solution à son problème d’insomnie. Elle nous décrit une séance d’hypnose avec un coffre-fort fermé à clé qui va lui permettre d’y enfermer ses ruminations et de retrouver un sentiment de protection.

L’importance de l’humour est au centre du texte de Solen Chezalviel, dont la créativité ouvre une petite lumière dans un monde empli de noirceur.

David Vergriete, avec sa grande expérience de prise en charge des addictions, évoque, à travers le cas de Guillaume souffrant d’alcoolisme chronique, l’importance de la qualité relationnelle et la nécessité d’interroger la question du sens et de la trajectoire existentielle.

Introduction Espace Douleur Douceur.

Dans l’espace ''Douleur Douceur'', Fabrice Lakdja et Gérard Ostermann nous parlent de la remédiation antalgique. Le retraitement de la douleur vise à réattribuer la douleur à des voies cérébrales réversibles et non dangereuses et à considérer la douleur comme une fausse alarme et non comme la signature de lésions tissulaires.

Maryne Durieupeyroux nous emmène à la rencontre de Pablo, jeune homme pris en charge en soins palliatifs pour des métastases multiples. Elle utilise le ''gant magique'' et évalue les réactions du patient au fur et à mesure de son travail.

Charles Joussellin et Gérard Ostermann : Accueillir, écouter et favoriser un effort de narration doivent être au centre de nos prises en charge. La question du sens, de l’anthropologie, sont indispensables à nos métiers de thérapeutes.

A partir d’un atelier avec Roxanna Erickson-Klein, Evelyne Josse montre l’importance des métaphores pour focaliser l’attention du patient et remettre la vie des sujets en mouvement. Roxanna utilise la métaphore de l’embarquement à bord d’un train pendant qu’Evelyne se laisse bercer par les mots et, dans cet état de transe, développe sa créativité. Les métaphores nous incitent ainsi à reconsidérer, réélaborer et réévaluer nos expériences en ouvrant de nouvelles possibilités pour redevenir auteurs de nos vies.

Jean-Marc Benhaiem nous décrit la manière dont il comprend la logique de l’intervention en hypnose. Il nous parle des trois modes d’être : mental, sensoriel et confusionnel. Le déséquilibre entre ces modes s’installe au sein des relations dysfonctionnelles, lorsque le sujet, pour se défendre, privilégie un mode au détriment des deux autres. A travers plusieurs situations cliniques, il fait le lien entre l’excès du mental et le contrôle excessif. Pour le thérapeute, il s’agit d’aider le patient à passer de la rigidité à la fluidité, en retrouvant un corps présent.

Les rubriques :
Sophie Cohen : Christelle et la trichotillomanie en question
Adrian Chaboche : La présence
Stefano Colombo et Muhuc : Voyage
Psychotrauma, PTR, EMDR
Sylvie Le Pelletier-Beaufond : Le souffle de la guérison au Népal
Livres en bouche
Résumé

Psychothérapie en rupture amoureuse. Revue Hypnose et Thérapies Brèves 74.

samedi 19 avril 2025 - 19:57
Blessée, salie par l’épreuve d’une rupture après quatre années de relation, Mélanie suit une thérapie mêlant hypnose, technique des mains de Rossi et exercice de la vague magique. Jusqu’au sentiment, au fil des séances, d’être « sortie » de cette relation.

Ce texte vise à partager les différentes étapes de la psychothérapie d’une jeune patiente de 26 ans, venant suite à une rupture amoureuse et n’ayant jamais expérimenté l’hypnose et l’expérience de la thérapeute que je suis, qui découvre chaque jour un peu plus sa créativité et la laisse prendre la place qu’elle a à prendre depuis la fin de sa formation en hypnose et thérapie brève en décembre 2022 (IMHEN de Normandie).

Ce texte est aussi une première pour moi : s’autoriser à écrire et le faire partager.

PREMIÈRE ET DEUXIÈME RENCONTRES : ÉLABORATION DE LA DEMANDE ET SON CONTEXTE.

Mélanie consulte à la suite de la séparation initiée par son conjoint Pierre après quatre ans de relation. Elle évoque une influence toxique d’un couple d’amis de ce dernier qui lui renvoyait constamment qu’elle n’était pas assez bien pour lui. Propos qu’il répercutera sur elle régulièrement. « Tu as pris trop de poids, comment puis-je te désirer ? » A Noël, lorsqu’elle lui demande ce qu’il souhaite comme cadeau, il lui répond : « Je veux rien, juste une femme qui s’assume et non une moche. » Elle subit des humiliations par ce couple d’amis qui, pour la préparation de l’anniversaire de Pierre, ne lui laissent aucune possibilité de prise de décision. Ils organisent une grande soirée qui ne correspond pas aux préférences habituelles de Pierre, ils forcent Mélanie à porter les vêtements de cette autre femme, trop grands pour elle. Pierre reprochera à Mélanie l’organisation de cette soirée.

Pierre et ses amis veulent qu’elle LEUR fasse un enfant. Elle s’y oppose. Pendant cette séance, j’oserai lui dire que cette séparation est le plus beau cadeau qu’il a pu lui faire, même s’il lui est impossible de le ressentir comme tel pour le moment. Lors de la deuxième séance, Mélanie commence déjà à ressentir quelques bienfaits de cette séparation, elle revoit des amies, prend du plaisir à faire des choses simples. Elle envisage la possibilité de changer de région mais cela correspond davantage à une fuite. Elle a peur de le voir partout. Elle évoque l’apparition de troubles alimentaires à tendance restrictive et une augmentation de sa pratique sportive. Elle souhaite perdre les 10 kilos pris durant cette relation. Il a altéré son image de soi. Elle ne peut plus se regarder dans le miroir. Elle a déjà perdu 9 kilos et s’est déjà fait vomir à deux reprises par culpabilité d’avoir mangé. Elle n’a pas d’antécédents de trouble du comportement alimentaire. Je ressens une certaine urgence à l’aider à trouver les ressources nécessaires pour endiguer ce processus.
D’abord sur un versant plus intellectualisé à la façon d’une éducation thérapeutique, je valide son désir de perte de poids et lui donne des informations sur le métabolisme de base et comment la restriction alimentaire a pour effet de le ralentir. Je ressens bien qu’elle prend toutes ces informations mais que nullement cela ne s’ancre en elle. Gratter la glace sur le haut de l’iceberg n’est pas suffisant, c’est sous l’eau qu’il faut que je l’accompagne.

TROISIÈME RENCONTRE : LA VAGUE MAGIQUE.

Lors de cet entretien, elle me dit ne pas avoir trouvé de solutions aux problèmes alimentaires. Les quelques périodes où elle a pu s’autoriser à manger avec un léger appétit, l’augmentation du sport a été la solution.
- Mélanie : « J’ai tellement peur qu’on ne m’accepte pas comme je suis. Qu’est-ce qui me dit que si je rencontre quelqu’un d’autre cela ne recommencera pas ?
- Thérapeute : Qu’est-ce qui vous empêche d’avancer ?
- Mélanie : Les mots qu’il a pu me dire. J’étais incapable de partir. Il m’a salie. » Me vient alors à l’esprit l’image d’une eau, d’une mer qui lave dont les vagues apportent les ressources et repartent avec le mauvais, avec ce qui l’entrave. Je lui propose alors de découvrir l’hypnose. Elle accepte. Je lui demande au préalable si elle a peur de l’eau. Cela n’est pas le cas.

PROTOCOLE :
- Th. : « Préférez-vous avoir les yeux ouverts ou fermés ?
- Mélanie : Fermés.
- Th. : Juste avant qu’ils ne se ferment, je vous laisse fixer quelques instants un point au niveau de la ligne d’horizon, ni trop haut ni trop bas. Voilà, comme ceci. Vous observez intensément, profondément ce point et tous ses détails : sa couleur... sa forme... sa taille... Et vous constatez comme avec un appareil photo que vous pouvez zoomer ou dézoomer, le voir plus précisément dans ses détails ou bien plus flou. (Les paupières clignent davantage.)
- Th. : Très bien, les paupières cherchent à se fermer et se ferment (ratification). Pendant que les yeux sont fermés, une part de vous entend tous les sons autour de vous, propres à cette pièce ou bien extérieurs. Ces sons vous accompagneront et ne vous dérangeront pas. Maintenant votre attention se focalise sur la façon dont votre corps est posé dans son fauteuil, la façon dont le dos perçoit le rebond, le confort de son dossier. La façon dont vos épaules sont positionnées... la façon dont votre bassin est confortablement installé... puis vos jambes... vos genoux... vos pieds... bien ancrés dans le sol, et même de vous amuser à sentir comme les orteils ont envie de bouger légèrement pour ressentir le contact de la chaussure. Maintenant derrière les paupières vous percevez le chemin qui mène à une plage... que vous connaissez ou bien imaginaire... ça n’a pas d’importance. Les pas vous emmènent progressivement, tranquillement, vers cette mer dans laquelle vous rentrerez tout à l’heure, mais pas tout de suite... Je ne sais pas comment vous êtes, si vous êtes habillée, en maillot de bain ou nue... seule vous savez... Les yeux observent l’horizon, les vagues qui viennent et repartent au rythme que vous souhaitez, ce qui est juste confortable pour vous. Cette mer a un pouvoir magique, elle permet à celui qui s’autorise à y entrer de laisser partir ce qui n’est pas bon pour lui et de prendre ce dont il a besoin, de laisser rentrer en soi les ressources qui permettront d’avancer. Indiquez-moi lorsque vous êtes au bord de la plage... quand les pieds ressentent la sensation de l’eau... sa température. Le corps avance progressivement... à son rythme et rentre dans l’eau... jusqu’au niveau où c’est confortable pour vous. Lorsque c’est OK pour vous, faites-moi signe... OK, parfait ! Pouvez-vous me dire où arrive l’eau ? (elle me montre sa poitrine). Parfait, au niveau du coeur... Vous êtes là, stable, et vous regardez cette vague qui arrive tranquillement, à son rythme... Elle vient toucher votre coeur et vous constatez qu’en repartant elle emporte avec elle une des choses qui n’est pas bonne pour vous... que ce soit sous forme d’image... de symboles... de mots... ou tout autre chose... Et vous la regardez partir loin... loin... très loin... et puis vous observez cette nouvelle vague qui arrive pour vous apporter ce dont vous avez besoin... quelque chose de connu... ou quelque chose de nouveau... et vous pouvez vous autoriser à ressentir ce cadeau en vous, peu importe ce que c’est... seule vous savez... La conscience n’a pas besoin de savoir, l’inconscient sait ce qui est bon pour vous... » Puis nous répétons la même séquence avec d’autres vagues en insistant « sur le fait que les vagues repartent loin jusqu’à ce que vous ne les voyiez plus, jusqu’à oublier... ces mots... ces images... Vous ressentez en vous ce qu’il vous est nécessaire... pour vous sentir gagner en légèreté... ce qui va vous permettre, lorsque vous sortirez de l’eau, de prendre le chemin que vous devez prendre... ».
- Th. : « Comment c’est en vous ? Comment vous vous sentez ?
- Mélanie : Bien.
- Th. : Est-ce suffisant ou est-il nécessaire de continuer ?
- Mélanie : Peut-être encore un peu.
- Th. : Parfait, alors continuez... faites ce que vous avez à faire... seule vous savez ce qui est bon pour vous. Je vais me taire quelques instants pour vous laisser finir... Et lorsque ce qui doit être fait est fait, vous me faites un signe (silence de 3 minutes)... »
- Th. (après le signal) : Maintenant, vous allez commencer à sortir de l’eau, à votre rythme. Je ne sais pas si vous vous retournez sans regarder derrière ou si vous sortez en reculant. Ça n’a pas d’importance... uniquement ce qui est bon pour vous... Et tout en sachant que vous aurez la possibilité de revenir sur cette plage lorsque vous en aurez besoin, aussi souvent que nécessaire... pour ne pas vous laisser submerger... (3 répétitions de la suggestion). Vous oublierez de cette séance ce dont vous n’avez pas besoin, vous garderez uniquement ce qui est utile pour vous (suggestion d’oubli afin de renforcer la suggestion faite sur l’amnésie de ce qui est mauvais lorsque la vague repart loin). Voilà, maintenant vous marchez pour quitter cette plage et à chaque pas vous revenez de plus en plus ici et maintenant avec moi. »

ÉCHANGE DE FIN, PETIT RETOUR D’EXPÉRIENCE :

- Th. : « Comment vous vous sentez ? Un commentaire ?
- Mélanie : Bien. Cela permet de laisser les choses loin et avancer. Prendre du recul.
- Th. : Vous sentez que cela vous a été utile ?
- Mélanie : Oui.
- Th. : Nous n’allons pas débriefer davantage car l’exercice va continuer à agir. Et comme je vous le disais, vous referez cet exercice quand vous en aurez besoin, autant de fois que nécessaire et où vous le souhaitez... chez vous... ou ailleurs. Et vous me redirez la semaine prochaine ce qui a déjà changé, OK ?
- Mélanie : D’accord. »

QUATRIÈME RENCONTRE : ÉVALUATION DES CHANGEMENTS RESSENTIS ET MAINS DE ROSSI

- Th. : « Comment vous sentez-vous ?
- Mélanie : De mieux en mieux.
- Th. : Comment c’est mieux ?
- Mélanie : Je suis pas mal occupée. Je me fixe des nouveaux objectifs. Je cours beaucoup car je me suis inscrite à des concours d’athlétisme. Je sors avec des copines et j’ai un projet de vacances.
- Th. : Bien. Et au niveau alimentaire ?
- Mélanie : Cela dépend des jours. C’est plus compliqué quand je suis au travail. Je ne mange presque pas. Je ne prends pas le temps de me faire à manger.
- Th. : A la maison ?
- Mélanie : Non. Je vais courir, donc il faut que je mange.
- Th. : Est-ce que vous pouvez vous autoriser à vous obliger de vous préparer une gamelle ?
- Mélanie : Oui, je devrais.
- Th. : Comment vous êtes-vous sentie après notre dernière séance ?
- Mélanie : Libérée ! Je pense de moins en moins à la séparation. Avant c’était davantage présent.
- Th. : Bien. Et l’image de vous-même ?
- Mélanie : C’est encore compliqué. Je ne vois pas comme je suis.
- Th. : Avez-vous moins l’impression d’être salie ?
- Mélanie : Oui... encore un peu.
- Th. : D’accord. Vous ressentez votre image encore un peu salie mais vous ressentez pleinement cette libération de la séparation.
- Mélanie : Oui. De me dire que c’était un cadeau qu’il soit parti, c’était pas possible, et plus ça va, plus je me rends compte que si, en fait. Je suis bien mieux maintenant que pendant la relation de quatre ans.
- Th. : De quoi auriez-vous besoin aujourd’hui pour vous sentir mieux ? Qu’un jour vous vous disiez que vous n’avez plus besoin de venir me voir ?
- Mélanie : La confiance en soi, car elle est absente dans tout, même au travail.
- Th. : Quel serait le premier signe que cette confiance commence doucement à revenir ?
- Mélanie : En allant vers les autres ?
- Th. : L’avez-vous déjà ressentie cette confiance ?
- Mélanie : Oui.
- Th. : Dans quel domaine c’est le plus difficile cette confiance ?
- Mélanie : L’apparence. Avant cette relation, je m’assumais et vivais très bien avec mon corps.
- Th. : En gros, vous êtes en train de me dire que vous avez une partie de vous qui sait, qui connaît cette confiance en soi, et qu’il y a une autre partie de vous encore sous le coup du traumatisme de cette relation qui l’ignore. Elles ne communiquent pas ces deux parties. Peut-être ont-elles des choses à se dire, à s’offrir l’une à l’autre ?
- Mélanie : Oui, je crois.
- Th. : Voulez-vous que nous les laissions communiquer ensemble, se dire ce qu’elles ont à se dire, s’écouter mutuellement, qu’elles s’offrent ce qu’elles ont à s’offrir ?
- Mélanie : Oui. »

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Delphine Le Gris Psychologue clinicienne diplômée en 2013 d’un master Psychologie clinique et pathologique. Formation à l’hypnose et aux thérapies brèves au sein de l’IMHEN de Normandie en 2021-2022. Exerce en libéral depuis 2020.

N°74 : Août / Sept. / Octobre 2024

La puissance thérapeutique de la relation humaine

Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°74 :

Si la prise en compte du corps relationnel est au centre des changements en thérapie, cela implique pour le thérapeute d’être attentif au contexte relationnel favorisant les processus dissociatifs. Et pour favoriser les processus de réassociation, le thérapeute doit être en capacité de modifier les interactions qui entretiennent le problème.
. Nathalie Koralnik, dans un texte clair et pédagogique, nous montre comment la prescription du symptôme permet à des parents consultant pour des problèmes récurrents, avec une escalade symétrique de disputes et de crises, de retrouver une relation éducative positive, les parents pouvant s’investir dans un rôle de co-thérapeutes. L’approche stratégique, lorsqu’elle est pensée de manière coopérative, est vraiment un outil de choix pour sortir des impasses relationnelles.


Delphine Le Gris nous parle de Mélanie, une jeune femme en grande souffrance après une rupture sentimentale où la relation de couple était depuis longtemps perçue comme maltraitante. En s’immergeant dans l’histoire de sa patiente, l’image de la mer et de l’eau est apparue, avec des vagues réparatrices permettant de retrouver les ressources enfuies et de rendre possible l’oubli des relations difficiles emportées au large. Nous voyons ainsi l’importance pour le thérapeute de se connecter à l’histoire racontée par le sujet pour ouvrir un imaginaire partagé, dans lequel la vie relationnelle va reprendre sa place.

Michel Dumas évoque l’histoire de Stéphanie, confrontée à la déliquescence de la relation avec son mari qui, le plus souvent, met en scène sa tristesse et se réfugie devant son téléviseur. Elle ne parvient pas à aborder avec son conjoint cette situation où elle se sent de moins en moins aimée, car elle a peur d’un conflit qui provoquerait les conséquences qu’elle redoute. Après un recadrage : « si tu fais l’agneau, tu trouveras le loup qui te mangera », le thérapeute prescrit trois tâches stratégiques possibles pour sortir de ce cercle vicieux relationnel.

Jérémie Roos nous raconte comment la situation bloquée de Zohra, attaquée par un chien, a pu évoluer grâce au sous-main de son bureau utilisé comme une scène imaginaire. Celle-ci permettra l’émergence de nouvelles formes relationnelles, ouvrant de nouveaux possibles grâce au soutien de la relation thérapeutique.

Gérard Ostermann nous présente la synthèse effectuée par,  Michel Ruel, à partir du travail de la CFHTB, sur l’utilisation de l’hypnose pour faire face à la souffrance au travail. Il rappelle l’importance de différencier le pré-effondrement de l’effondrement dans ces prises en charge. L’illustration clinique de la situation inquiétante d’un cadre d’entreprise subissant un début de désocialisation met en évidence l’intérêt du travail avec les métaphores pour retrouver des objectifs atteignables.

Morgane Monnier, quant à elle, nous présente l’intérêt de l’hypnose et des thérapies brèves pour améliorer les prises en charge en psychomotricité.Dans le dossier thématique « Thérapie et relation ».

Géraldine Garon et Solen Montanari mettent en lumière la puissance thérapeutique de la relation humaine lorsque le thérapeute et le patient entrent dans un processus de co-construction par un travail de questionnement permettant l’émergence d’un imaginaire partagé. Elles montrent, à travers les situations de Lou (qui se plaint de tics) et de Mathilde (présentant un excès de poids), comment l’externalisation nourrit le processus thérapeutique en favorisant l’accordage. Cet article décrit très bien l’apport de la TLMR à la mobilisation des ressources et au repositionnement du sujet. .

A partir de trois situations cliniques, Charlotte Thouvenot décrit avec précision l’importance de la carte du remembering pour retrouver une relation vivante et faire l’expérience de l’estime de soi.

Olivier de Palézieux développe une meilleure compréhension du concept d’empathie, au centre de la relation. Pour cela, il en décrit l’historique et les variations de sens. Il illustre l’intérêt de sa réflexion à propos du cas de Lucas présentant un TSA (trouble du spectre autistique).

Vous retrouverez la chronique de Sophie Cohen sur une première consultation autour de la détresse conjugale et des réseaux sociaux, celle de Sylvie Le Pelletier-Beaufond « Passer les portes secrètes et apaiser les craintes ». Tandis que Stefano Colombo et Muhuc vous feront découvrir ce qui peut se cacher derrière la « peur du conflit ».

Livres en bouche du mois.


Anne LALANDE

jeudi 10 avril 2025 - 23:43
Infirmière,
Hypnose Médicale,
DU douleur,
Thérapeute EMDR IMO près de Bordeaux.

Gestion du Stress Post-Traumatique, Gestion de la douleur.
Troubles de la fertilité.
Sevrage tabagique.


Dans le cadre de ma pratique, j'intègre diverses approches thérapeutiques pour offrir un accompagnement personnalisé et efficace. Parmi ces approches, l'EMDR-IMO (Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires) se révèle être un excellent complément à l'hypnose. Bien que je ne l'utilise pas systématiquement, cette technique est particulièrement utile pour la gestion des traumatismes. En combinant l'EMDR-IMO avec l'hypnose, je peux aider mes clients à diminuer la charge émotionnelle liée à des expériences traumatisantes, rendant ainsi l'hypnose encore plus efficace dans certains cas.
Consultations 222 Avenue du Taillan Médoc
33320 Eysines
0666540299

https://www.hypnose-eysines.fr/


Formations Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.
Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO avec Laurent GROSS & Laurence ADJADJ
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 241505020

Sylvie OSTERREICHER

jeudi 3 avril 2025 - 00:21
Médecin généraliste,
Médecin légiste,
Thérapeute EMDR - IMO,
Sexologue,
Hypnose clinique à Blois et Vendôme dans le 41.


intervient à l'Association du Collectif Droits des Femmes 41.

Chargée de formation/sensibilisation agréé Qualiopi sur l'accueil et la prise en charge des femmes victimes de violences et plus particulièrement les violences conjugales avec un module théâtralisé: "Coups de Théâtre "
Consultations - Centre hospitalier de Vendôme-Montoire:
41100 Vendôme
Tél: 02 54 77 42 42

- Association du Collectif Droits des Femmes 41:
ABRI (Accueil, Bienveillance, Ressources, Inclusion) Gisèle Halimi
28 rue des Écoles
41000 Blois.
Tél : 07 88 75 10 94
Formation en EMDR - IMO à l'Institut Hypnotim avec Laurence ADJADJ et Laurent GROSS


Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 252013011

Clio LOURY

mardi 1 avril 2025 - 17:03
Toulon: Infirmière SMUR,
Hypnothérapeute,
Thérapeute EMDR-IMO,
Soins énergétiques,
Fleurs de Bach.

Infirmière diplômée en 2006, j'ai travaillé en Réanimation, aux urgences adultes et pédiatriques et depuis 2011 au SMUR de Toulon au SAMU83.
Je me suis rapidement intéressée à d'autres façons de prendre soin des patients, en complément de la médecine traditionnelle.
Formée en Hypnoanalgésie en 2019, j'apprends à apaiser la douleur et l'anxiété du patient en intervention grâce à l'hypnose et me forme également à la R.E.S.C (Résonnance Energétique Sous Cutanée).
Les effets étant tellement bénéfiques pour les patients, je me forme en 2024 et 2025 à l'hypnose thérapeutique et médicale, aux thérapies brèves orientées solution ainsi qu'à l'EMDR-IMO.

En parallèle de mon métier d'infirmière SMUR, je vous reçois en consultation d'hypnose thérapeutique, EMDR-IMO, soins énergétiques et fleurs de Bach pour une approche intégrative.

Gestion du Stress Post-Traumatique,
Accompagnement des troubles anxio-dépressifs,
Gestion des émotions,
Estime de Soi,
Hypnoanalgésie,
Prise en charge des conduites addictives.
Consultations 11 avenue Colbert
Espace Thérapie
83000 Toulon
0664969127

Formations Formation à l’EMDR-IMO à l'Institut Hypnotim de MARSEILLE

Formation Hypnoanalgésie (Hôpital Sainte Musse Toulon) 
Résonnance Energétique Sous Cutanée Niveau 1 - Institut de la RESC  (Hôpital Sainte Musse)
Fleurs de Bach - Centre Bach 
Hypnose thérapeutique et médicale, thérapies brèves - EMDR-IMO INSTITUT  HYPNOTIM MARSEILLE (Hypnose Ericksonienne).  Energétique Sous Cutanée


Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 252013006

Sandy PEDRON

mardi 11 février 2025 - 13:48
Praticienne EMDR - IMO à Saint-Brieuc,
Hypnothérapeute,
Spécialisation en psychologie appliquée et art-thérapie,
Master 2 en psychologie appliquée, avec une orientation psychanalytique
Gestion du Stress Post-Traumatique

J'ai travaillé en hôpital en pédopsychiatrie dans des unités fermées, où j’ai pu me spécialiser dans le traitement des troubles comportementaux légers à sévères chez les enfants et les adolescents.

Consultations 31 Rue de la Gare
22000 Saint-Brieuc
07 75 72 79 17
https://hypnose-emdr-saint-brieuc.fr/
Formations: Formation en EMDR - IMO au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.

Formation en Hypnose avec le Dr Pascal VESPROUMIS, médecin addictologue (ACCH).



Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO avec Laurent GROSS & Laurence ADJADJ
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231106012

Mathilde HEMONNOT

samedi 8 février 2025 - 23:33
Praticienne EMDR - IMO,
Hypnothérapeute,
Infirmière près d'Auxerre.

Gestion du Stress Post-Traumatique, et de la douleur chronique.


Infirmière diplômée d'état depuis 2006 et installée dans l'Yonne, la prise en charge de patients avec des problématiques chroniques m'a permis de me rendre compte que dans le quotidien de nombreuses personnes, leurs histoires de vie sont souvent bien plus complexes que ce qu'ils laissent paraître.

Les traumatismes parfois devenus insupportables finissent par laisser parler les émotions enfouies à travers le corps.
L'EMDR m'a permis de découvrir une technique efficace pour aider ces personnes à passer au-delà de leurs symptômes, pour leur permettre de débloquer des situations parfois invalidantes psychologiquement et parfois même physiquement.

Avec ma formation en hypnose thérapeutique, l'EMDR apporte un réel complément pour un travail d'accompagnement riche et complet.
Consultations 4 bis, chemin du Moulin
89000 Saint-Georges-sur-Baulche
0689330249

(A 5km d'Auxerre)
Formations: Formation au CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, et à l'Institut IN-DOLORE.



Formation en EMDR IMO à France EMDR IMO avec Laurent GROSS & Laurence ADJADJ
Inscrite au Registre des Praticiens EMDR - IMO de France sous le numéro 231106015