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Nouvelle Hypnose Jean BECCHIONouvelle Hypnose, Initiation et Pratique. Dr Jean BECCHIO, Dr Charles JOUSSELIN


 La Nouvelle Hypnose. Vocabulaire, principes et méthode. Dr Jean GODIN



Hypnose Paris,EMDR,Thérapie Brève Paris

La peur du conflit. Utilisation de stratagèmes.

Hypnose Thérapeutique - jeudi 17 avril 2025 - 21:54
Dr Michel DUMAS pour la Revue Hypnose et Thérapies Brèves 74. Endurer, prendre sur soi, se retenir d’en parler. Et surtout, éviter tout conflit. La solution à apporter à la patiente Stéphanie de sortir d’un schéma bloqué avec son mari ? User de stratagèmes pour se vacciner contre l’allergie au conflit. Je reçois Stéphanie, 59 ans, aide-soignante.
- Thérapeute : « Bonjour Stéphanie, qu’est-ce qui vous ferait dire merci à l’hypnose ou aux thérapies brèves dans les jours à venir ?
- Stéphanie : Je dirais merci si mon mari était plus gentil avec moi !
- Th. : Il n’est pas gentil avec vous ?
- Stéphanie : Je fais tout ce que je peux pour le contenter et il ne fait jamais rien pour moi ni à la maison. Je vous avoue que nous n’avons plus de rapports sexuels depuis quelques années. Cela me blesse beaucoup car j’ai peur de ne plus être aimée. Il reste très gentil avec moi mais j’ai l’impression qu’il s’en fout. Il est souvent triste et reste seul devant son téléviseur.
- Th. : Que dit-il quand vous lui expliquez ce problème ?
- Stéphanie : J’ai peur de déclencher un conflit. Je n’ose pas lui en parler. Alors, je ne dis rien.
- Th. : Voyez-vous ainsi les choses s’améliorer ?
- Stéphanie : Non, au contraire, mais j’ai peur de ne plus être aimée.
- Th. : Votre mari a certainement de bonnes raisons pour se comporter ainsi. Sans ses explications, il est impossible de savoir. Pensez-vous qu’il est dépressif ? Il a des soucis dans son travail ?
- Stéphanie : Oui, il a des soucis professionnels. Il est artisan plombier. Ça ne marche pas comme il voudrait.
- Th. : Il aurait peut-être besoin d’une thérapie, mais vous comprenez bien que nous ne pouvons pas forcer les gens à se soigner pour aller mieux. L’hypnose et les thérapies brèves vous apprennent aujourd’hui que le fait d’être très gentille avec lui peut, hélas, produire l’effet inverse. Par exemple, plus un insomniaque veut trouver le sommeil, moins il le trouvera... »
- Th. : « Je me permets de vous raconter une histoire vraie. Il y a quelques années, j’ai reçu une patiente qui avait des problèmes de couple.

Elle croyait que son mari la trompait. Elle avait vu des messages suspects sur son smartphone. Son mari a essayé de la rassurer. Une fois la crise passée, elle a mis en place un fonctionnement qui a augmenté son stress. Elle m’a expliqué qu’elle surveillait son téléphone, ses mails, l’heure de son retour à la maison... Cette patiente, très intelligente, m’avoue sa crainte : “je le surveille tellement que je crains de faire exploser notre couple. Mais c’est plus fort que moi, je n’ai plus confiance et je lui mets beaucoup de pression. Je crains que ce soit maintenant moi qui favorise un divorce”. Elle ne savait plus comment faire. L’hypnose …

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Dr Michel DUMAS Médecin généraliste à Nîmes depuis 1984. DU d’hypnose médicale en 2011 à la Faculté de médecine de Montpellier. Perfectionnement à la Faculté de médecine Pitié-Salpêtrière à Paris. Formé aux thérapies brèves et aux thérapies narratives à l’ARePTA-IMHENA à Nantes.


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La puissance thérapeutique de la relation humaine

Julien Betbèze, rédacteur en chef, nous présente ce n°74 :

Si la prise en compte du corps relationnel est au centre des changements en thérapie, cela implique pour le thérapeute d’être attentif au contexte relationnel favorisant les processus dissociatifs. Et pour favoriser les processus de réassociation, le thérapeute doit être en capacité de modifier les interactions qui entretiennent le problème.
. Nathalie Koralnik, dans un texte clair et pédagogique, nous montre comment la prescription du symptôme permet à des parents consultant pour des problèmes récurrents, avec une escalade symétrique de disputes et de crises, de retrouver une relation éducative positive, les parents pouvant s’investir dans un rôle de co-thérapeutes. L’approche stratégique, lorsqu’elle est pensée de manière coopérative, est vraiment un outil de choix pour sortir des impasses relationnelles.


. Delphine Le Gris nous parle de Mélanie, une jeune femme en grande souffrance après une rupture sentimentale où la relation de couple était depuis longtemps perçue comme maltraitante. En s’immergeant dans l’histoire de sa patiente, l’image de la mer et de l’eau est apparue, avec des vagues réparatrices permettant de retrouver les ressources enfuies et de rendre possible l’oubli des relations difficiles emportées au large. Nous voyons ainsi l’importance pour le thérapeute de se connecter à l’histoire racontée par le sujet pour ouvrir un imaginaire partagé, dans lequel la vie relationnelle va reprendre sa place.

. Michel Dumas évoque l’histoire de Stéphanie, confrontée à la déliquescence de la relation avec son mari qui, le plus souvent, met en scène sa tristesse et se réfugie devant son téléviseur. Elle ne parvient pas à aborder avec son conjoint cette situation où elle se sent de moins en moins aimée, car elle a peur d’un conflit qui provoquerait les conséquences qu’elle redoute. Après un recadrage : « si tu fais l’agneau, tu trouveras le loup qui te mangera », le thérapeute prescrit trois tâches stratégiques possibles pour sortir de ce cercle vicieux relationnel.

. Jérémie Roos nous raconte comment la situation bloquée de Zohra, attaquée par un chien, a pu évoluer grâce au sous-main de son bureau utilisé comme une scène imaginaire. Celle-ci permettra l’émergence de nouvelles formes relationnelles, ouvrant de nouveaux possibles grâce au soutien de la relation thérapeutique.

. Gérard Ostermann nous présente la synthèse effectuée par Michel Ruel, à partir du travail de la CFHTB, sur l’utilisation de l’hypnose pour faire face à la souffrance au travail. Il rappelle l’importance de différencier le pré-effondrement de l’effondrement dans ces prises en charge. L’illustration clinique de la situation inquiétante d’un cadre d’entreprise subissant un début de désocialisation met en évidence l’intérêt du travail avec les métaphores pour retrouver des objectifs atteignables.

. Morgane Monnier, quant à elle, nous présente l’intérêt de l’hypnose et des thérapies brèves pour améliorer les prises en charge en psychomotricité.Dans le dossier thématique « Thérapie et relation »,

. Géraldine Garon et Solen Montanari mettent en lumière la puissance thérapeutique de la relation humaine lorsque le thérapeute et le patient entrent dans un processus de co-construction par un travail de questionnement permettant l’émergence d’un imaginaire partagé. Elles montrent, à travers les situations de Lou (qui se plaint de tics) et de Mathilde (présentant un excès de poids), comment l’externalisation nourrit le processus thérapeutique en favorisant l’accordage. Cet article décrit très bien l’apport de la TLMR à la mobilisation des ressources et au repositionnement du sujet.

A partir de trois situations cliniques, Charlotte Thouvenot décrit avec précision l’importance de la carte du remembering pour retrouver une relation vivante et faire l’expérience de l’estime de soi.

. Olivier de Palézieux développe une meilleure compréhension du concept d’empathie, au centre de la relation. Pour cela, il en décrit l’historique et les variations de sens. Il illustre l’intérêt de sa réflexion à propos du cas de Lucas présentant un TSA (trouble du spectre autistique).

Vous retrouverez la chronique de Sophie Cohen sur une première consultation autour de la détresse conjugale et des réseaux sociaux, celle de Sylvie Le Pelletier-Beaufond « Passer les portes secrètes et apaiser les craintes ». Tandis que Stefano Colombo et Muhuc vous feront découvrir ce qui peut se cacher derrière la « peur du conflit »..

La puissance thérapeutique de la relation humaine.

Hypnose Therapie Breve - mercredi 16 avril 2025 - 15:28
Editorial Dr Julien BETBEZE pour la Revue Hypnose et Thérapies Brèves 74. Si la prise en compte du corps relationnel est au centre des changements en thérapie, cela implique pour le thérapeute d’être attentif au contexte relationnel favorisant les processus dissociatifs. Et pour favoriser les processus de réassociation, le thérapeute doit être en capacité de modifier les interactions qui entretiennent le problème.
. Nathalie Koralnik, dans un texte clair et pédagogique, nous montre comment la prescription du symptôme permet à des parents consultant pour des problèmes récurrents, avec une escalade symétrique de disputes et de crises, de retrouver une relation éducative positive, les parents pouvant s’investir dans un rôle de co-thérapeutes. L’approche stratégique, lorsqu’elle est pensée de manière coopérative, est vraiment un outil de choix pour sortir des impasses relationnelles.


. Delphine Le Gris nous parle de Mélanie, une jeune femme en grande souffrance après une rupture sentimentale où la relation de couple était depuis longtemps perçue comme maltraitante. En s’immergeant dans l’histoire de sa patiente, l’image de la mer et de l’eau est apparue, avec des vagues réparatrices permettant de retrouver les ressources enfuies et de rendre possible l’oubli des relations difficiles emportées au large. Nous voyons ainsi l’importance pour le thérapeute de se connecter à l’histoire racontée par le sujet pour ouvrir un imaginaire partagé, dans lequel la vie relationnelle va reprendre sa place.

. Michel Dumas évoque l’histoire de Stéphanie, confrontée à la déliquescence de la relation avec son mari qui, le plus souvent, met en scène sa tristesse et se réfugie devant son téléviseur. Elle ne parvient pas à aborder avec son conjoint cette situation où elle se sent de moins en moins aimée, car elle a peur d’un conflit qui provoquerait les conséquences qu’elle redoute. Après un recadrage : « si tu fais l’agneau, tu trouveras le loup qui te mangera », le thérapeute prescrit trois tâches stratégiques possibles pour sortir de ce cercle vicieux relationnel.

. Jérémie Roos nous raconte comment la situation bloquée de Zohra, attaquée par un chien, a pu évoluer grâce au sous-main de son bureau utilisé comme une scène imaginaire. Celle-ci permettra l’émergence de nouvelles formes relationnelles, ouvrant de nouveaux possibles grâce au soutien de la relation thérapeutique.

. Gérard Ostermann nous présente la synthèse effectuée par Michel Ruel, à partir du travail de la CFHTB, sur l’utilisation de l’hypnose pour faire face à la souffrance au travail. Il rappelle l’importance de différencier le pré-effondrement de l’effondrement dans ces prises en charge. L’illustration clinique de la situation inquiétante d’un cadre d’entreprise subissant un début de désocialisation met en évidence l’intérêt du travail avec les métaphores pour retrouver des objectifs atteignables.

. Morgane Monnier, quant à elle, nous présente l’intérêt de l’hypnose et des thérapies brèves pour améliorer les prises en charge en psychomotricité.Dans le dossier thématique « Thérapie et relation »,

. Géraldine Garon et Solen Montanari mettent en lumière la puissance thérapeutique de la relation humaine lorsque le thérapeute et le patient entrent dans un processus de co-construction par un travail de questionnement permettant l’émergence d’un imaginaire partagé. Elles montrent, à travers les situations de Lou (qui se plaint de tics) et de Mathilde (présentant un excès de poids), comment l’externalisation nourrit le processus thérapeutique en favorisant l’accordage. Cet article décrit très bien l’apport de la TLMR à la mobilisation des ressources et au repositionnement du sujet.

A partir de trois situations cliniques, Charlotte Thouvenot décrit avec précision l’importance de la carte du remembering pour retrouver une relation vivante et faire l’expérience de l’estime de soi.

. Olivier de Palézieux développe une meilleure compréhension du concept d’empathie, au centre de la relation. Pour cela, il en décrit l’historique et les variations de sens. Il illustre l’intérêt de sa réflexion à propos du cas de Lucas présentant un TSA (trouble du spectre autistique).

Vous retrouverez la chronique de Sophie Cohen sur une première consultation autour de la détresse conjugale et des réseaux sociaux, celle de Sylvie Le Pelletier-Beaufond « Passer les portes secrètes et apaiser les craintes ». Tandis que Stefano Colombo et Muhuc vous feront découvrir ce qui peut se cacher derrière la « peur du conflit »..
Commandez la Revue Hypnose & Thérapies brèves n°74 version Papier